Les étudiants de l’Université de Bambey sont visiblement dans un état colérique assez conséquent. À travers la voix de la coordination des amicales d’UFR (ECOMIJ – SATIC – SDD), ils ont clairement voulu demander aux autorités d’être plus pragmatiques. « Une action est préférable à mille promesses ! ».
En grève pour 72 heures à partir de ce jeudi 06 février , ( une grève du reste largement suivie) , les étudiants ont tenu à exprimer leur « profonde indignation face aux conditions précaires » dans lesquelles ils disent vivre au quotidien.Dans une déclaration publiée, il est déclaré qu’ avec l’arrivée de près de 4 000 nouveaux bacheliers cette année, l’UAD compte désormais plus de 13 000 étudiants. Ce qui contraste, selon eux , d avec les ressources drastiquement insuffisantes. En effet, alors que seuls 584 lits sont disponibles, il y’a plus de 13 000 étudiants qui affichent le besoin d’en obtenir. Ce qui provoque une certaine précarité, la demande étant largement supérieure à l’offre.
Les étudiants confient aussi qu’il y a moins de 200 place au restaurant du campus 1, alors que le local accueille journellement près de 5 000 étudiants en plus du fait que les salles de classe manquent terriblement , empêchant le bon déroulement des enseignements.
Dans le communiqué qu’ils ont signé , Mouhamed Maleyni Lô, Aipha Oumar Diallo, Talla Ndiaye précise que de l’État n’a pas tenus ses engagements. « Le ministre avait pourtant promis la livraison du nouveau complexe. Mais à ce jour, ils n’ont constaté aucun acte concret. La coordination réclame la livraison du nouveau complexe des 1000 lits, du service médical, du restaurant de 1500 places et le démarrage des travaux de construction de nouvelles salles de classe, dans les plus brefs délais. En outre, la CA dénonce avec fermeté le retard du paiement des subventions des licences et exige la programmation incessante de ces allocations. La coordination réitère son engagement indéfectible envers les étudiants de l’UAD et elle usera de tous les moyens pour défendre leurs intérêts ». Le mot d’ordre de grève est non renouvelable, pour le moment… Affaire à suivre…