Le master en management et régulation de marchés publics lancé sous l’égide de l’Autorité en charge de ce secteur, vise à former des professionnels d’un genre nouveau, capables de contribuer au développement de l’entrepreneuriat, a indiqué le directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics, Saër Niang.
Saër Niang intervenait lundi, à Dakar, au cours de l’amphi de rentrée de la troisième promotion du master en management et régulation de marchés publics de l’Institut de régulation des marchés publics de l’ARMP.
« Nous ne cherchons pas à former des passeurs de marchés publics mais à former un nouveau type de professionnels et d’acteurs capables de participer au développement » de l’entreprise en particulier et du Sénégal en général, a-t-il soutenu.
Dans le cadre de ce master, 39 professionnels recevront pendant une année, une formation sur divers allant de la gestion publique à l’administration publique et ses composantes.
« L’objectif de la formation n’est pas seulement de comprendre les procédures mais d’aller au-delà des procédures », a expliqué le directeur de l’ARMP.
Le Sénégal, à l’instar de nombreux à travers le monde, rencontre des difficultés dans la passation des marchés publics, a relevé Saër Niang. Or, cette question mérite une place dans l’organigramme de l’administration, a-t-il fait valoir.
Dans cette perspective, a-t-il ajouté, l’ARMP « est en train de travailler pour mettre en place une certification dans la passation des marchés publics.
Les modules de formation correspondants seront dispensés par l’Ecole nationale d’administration (ENA), l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) et l’ARMP, a-t-il indiqué.
Le choix porté sur ces institutions vise à « faire en sorte que chaque corps de métier ait sa place dans la formation », a souligné Amadou Fall, directeur de ce master en management et régulation de marchés publics.
Les professionnels admis à cette formation auront à valider 45 crédits et présenteront un mémoire de fin de formation, a précisé M. Fall.
Le recteur de l’UCAD, Ibrahima Thioub, a pour sa part émis le souhait de vulgariser ce master afin de permettre à l’ensemble des doctorants des universités de bénéficier de cette formation.
« Il faut repenser notre manière de donner du travail aux étudiants dès l’instant que la majeure partie d’entre eux ne peuvent aller jusqu’au doctorat. Cette formation est une porte ouverte au travail », a-t-il dit.
Dakar, 28 mars (APS) – SDI/BK