Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de Innovation, Cheikh Oumar Hanne, ētait, hier, à Ziguinchor, pour faire l’état des lieux sur le déroulement des chantiers et discuter des modalités de reprise. Aux termes des échanges qu’il a eu avec l’ensemble des acteurs, il a avancé l’idée d’une probable reprise des cours en octobre prochain.
Les problèmes de finition des chantiers et les conséquences de la pandémie de la Covid-19 ont eu des impacts négatifs sur le bon déroulement des enseignements à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. En déplacement, hier, sur le terrain, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Cheikh Oumar Anne, a discuté de ces sujets avec les acteurs concernés.
Plusieurs propositions lui ont été faites pour une reprise durable des enseignements dans cette université. Si l’idée d’une reprise en ligne a été arrêtée, pour la présentielle, certains ont avancé le mois d’octobre comme date de rentrée. Les responsables des Unités de formation et de recherche (Ufr) ont préconisé des enseignements à distance avec tous les moyens nécessaires pour sauver l’année.
Appréciant les propositions, le ministre a estimé que toutes les suggestions faites devront être validées par les instances académiques. «Maintenant, a-t-il souligné, nous considérons que si on reporte la rentrée en octobre, nous demanderons aussi à ce qu’au 31 juillet 2021, tout soit bouclé pour qu’on ne puisse pas avoir une année qui déborde, Contrairement aux autres universités publiques du pays, à l’Université Assane Seck, sur les quatre Ufr existantes, trois n’ont pu faire que deux semaines de cours. Seule l’Ufr Santé a pu réaliser un taux d’apprentissage estimé entre 41 et 61 %.
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