Voilà déjà un an plus jour pour jour que l’étudiant Fallou Sène de l’Université Gaston Berger Saint-Louis a rendu l’âme lors d’un affrontement entre étudiants dudit université et forces de l’ordre. Une journée sombre qui avait à l’époque, installé le chaos dans toutes les universités du pays. Marches, points de presse, grèves, ont été tenu dans l’ensemble du territoire réclamant que justice soit faite sur la mort de Fallou Sène. Le meurtrier de ce dernier court toujours et cela malgré les promesses tenues par les autorités étatiques de prendre toutes les dispositions nécessaires pour élucider cette affaire.
Dans nos universités on assiste souvent à des grèves d’étudiants réclamant le paiement des bourses d’étude à temps, de meilleures conditions de vie ou d’études au sein de ces temples du savoir. Des situations qui ont abouti pour la plupart du temps à des manifestations entre forces de sécurité et étudiants et ont occasionné des pertes en vie humaine. Ce fut notamment celle de l’étudiant Balla Gaye, de Bassirou Faye et plus récemment celle de Fallou Sène. Sur la mort de ce dernier tout comme sur celle de l’étudiant Bassirou, les meurtriers demeurent toujours inconnus. Le constat fait état de lenteurs dans le traitement des dossiers judiciaires afin de situer définitivement les responsabilités.
Malgré les actions menées par les étudiants, de part et d’autres des universités du pays, des ONG à l’exemple de la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), Amnesty Internationale/Sénégal, la Ligue Sénégalaise des Droits Humains (LSDH), les promesses tenues par l’ancien Ministre de l’Enseignement Supérieur, la mort de ces étudiants, celle de Fallou SENE en particulier demeurent encore impuni.
Les autorités sénégalaises notamment le Département de la Justice et de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation sont invités à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que toute responsabilité liée à cette affaire soit définitivement située.