Le directeur général de la recherche et de l’innovation, professeur Amadou Thierno Gaye, a invité jeudi les doctorantes sénégalaises à participer à la 10e édition du programme Afrique de l’Oréal/UNESCO pour les femmes scientifiques, en vue d’augmenter la chance d’aligner une ou plusieurs lauréates du pays.
’’Nous encourageons vivement les femmes à participer à la prochaine édition du programme Afrique subsaharienne de l’Oréal/UNESCO pour les femmes et la science, qui aura lieu pour la première fois au Sénégal en novembre 2019’’, a-t-il dit lors de la cérémonie de présentation dudit programme.
La 10e édition de ce programme, prévue le 21 novembre prochain à Dakar, s’inscrit dans le cadre de l’appui aux jeunes scientifiques à travers le monde.
Le professeur Gaye a souligné l’importance de donner un maximum de chance aux doctorantes et post-doctorantes, en vue de leur permettre de remporter un ou plusieurs dotations lors de cette prochaine édition.
Il a souligné que le programme l’Oréal/UNESCO pour les femmes prend en compte la politique de son département visant à appuyer ces dernières dans la réalisation de leurs thèses, publications, ouvrages et autres documents scientifiques.
’’La Fondation l’Oréal organise ce programme pour accompagner les femmes scientifiques en leur octroyant des financements visant à mener à bien leurs travaux d’études doctorales et post-doctorales’’, a-t-il expliqué.
Le DG de la recherche et de l’innovation s’est par ailleurs félicité de voir l’augmentation du nombre des bénéficiaires du programme passer de 14 à 20, tout en souhaitant la réussite des candidates.
’’Les statistiques montrent que nous avons très peu de candidatures des femmes d’Afrique francophone et surtout du Sénégal à ce programme, raison pour laquelle nous sommes ici à Dakar, pour partager l’information’’, a quant à lui souligné le responsable Afrique de la Fondation l’Oréal, Tahirou Gourouza.
Il a annoncé qu’en 2019, quelque 20 dotations seront prévues pour la région Afrique subsaharienne, soit 15 pour les doctorantes et 5 pour les post-doctorantes.
Selon le critère d’éligibilité, les candidates devront avoir non seulement la nationalité d’un pays d’Afrique subsaharienne, mais aussi travailler dans un laboratoire de recherche, ou être inscrites dans une école doctorale dans les sciences de l’ingénieur et les technologies, etc.
Il a toutefois déploré le fait que les femmes ayant reçu le Prix Nobel scientifique ne représentent que 3% à travers le monde, tout en plaidant pour un renversement de la tendance.
aps.sn