Karl Marx, philosophe allemand du XIXème siècle, auteur du Capital. Voici un philosophe que beaucoup d’apprenants sénégalais ont rencontré depuis le collège avec la leçon d’Histo-Géo qui traite du socialisme scientifique. L’une des formules souvent maniées est : « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours n’a été que l’histoire de la lutte des classes » clin d’œil à M. BALDE, mon prof au CEM Amadou Mapathé DIAGNE. Longue vie à lui.
C’est avec la fougue de jeune terminaliste qui aborde la philo que nous manions sans en saisir le sens profond des citations du genre : « La religion est l’opium du peuple », « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter de différentes manières le monde, ce qui importe c’est de le transformer ».
C’est la lecture du livre de feu le Pr. Sémou Pathé GUEYE sur le faillibilisme libéral et surtout celui du Dr. Ousmane SARR intitulé Le problème de l’aliénation que je me suis fait l’idée d’une relecture –ah, que dis-je, d’une lecture intégrale de Marx- !
Un de mes aînés du Département de Philosophie m’a offert un poster du gaillard de Trève sur lequel il est mentionné : « Marx est mort, soyeux des orphelins heureux ». Que veut dire cette phrase ? suis-je tenté de me demander. Mais la posture philosophique veut que son homme ne s’accroche pas au sens premier des formules. Il doit creuser sous le mot, le concept pour espérer, je dis bien espérer saisir le sens fondamental.
Ne me comprenez pas au mot dirait un Ancien.
La théorie marxiste, élaborée depuis deux siècles, est toujours actuelle. Nous gagnerons à ouvrir des brèches dans des domaines comme l’économie politique, la politique économique, la philosophie économique entre autres.
Ibou Dramé SYLLA
*Ce texte est exposé dans notre cours de l’Histoire de la philosophie africaine avec le Professeur Léon Sobel DIAGNE