La Conférence des établissements privés d’enseignement supérieur (Cepes) a organisé, lundi dernier, la cérémonie de distinction de ses meilleurs étudiants de sa composante.
Le président de la Conférence des établissements privés d’enseignement supérieur (Cepes), Mamadou Gning, a, dans son discours inaugural, manifesté toute sa satisfaction « mêlée d’espoir pour les réformes inspirées et opportunes engagées et qui sont gages de pérennité et de renouveau ».
L’Etat, dans sa politique de refondation du secteur marqué par quelques réticences, peut compter sur les écoles et instituts privés pour participer à « cette démarche d’édification cohérente ». Celle-ci, selon M. Gning, en sus de relever d’un acte citoyen, met sur orbite « les bâtisseurs d’un Sénégal nouveau, émergent et solidaire ».
Cela implique que les acteurs du milieu et l’ensemble des Sénégalais portent ce combat de portée nationale. Le président de la Conférence s’est réjoui que le ministre l’ait intégré dans son grand projet de refondation de l’enseignement supérieur en se mettant au-dessus des clivages et hostilités improductives, « pour fédérer les acteurs, créer cette alliance des corps, des consciences ».
Les réformes audacieuses entreprises peuvent offrir « un cadre juridique solide à nos institutions par la dynamique d’accréditation et d’habilitation qui permet de garantir la qualité dans tous les secteurs de notre activité, de garantir à nos étudiants une égalité de traitement avec ceux du public, d’organiser l’orientation des bacheliers de façon structurée et efficace », suggère Mamadou Gning, la présence de la Cepes est satisfait de l’apport du directeur général de l’enseignement privé et des partenaires des universités publics.
Les ambitions de l’Etat épousent celles de la Conférence des établissements privés d’enseignement supérieur qui s’est donnée comme principale mission de participer à la baisse du chômage des diplômés, à l’orientation des bacheliers, en augmentant leur capacité d’accueil, et à l’implantation d’instituts et d’écoles privés à l’intérieur du pays.
Aujourd’hui, il est devenu également nécessaire, selon M. Gning, « de répondre aux besoins de l’économie en offrant des formations courtes, initiales et continues, d’agir sur l’ouverture à l’économie du savoir en renforçant l’utilisation numérique éducatif, sur l’avenir économique de notre pays en créant des formations dans le champ des sciences et de la technologie… ». Il espère, pour créer les conditions d’un développement durable, en référence au pilier 2 du Plan Sénégal émergent, que le ministre Mary Teuw Niane poursuivra les efforts en donnant « des racines et des ailes à l’enseignement supérieur privé ».
M. Gning a appelé les récipiendaires à cultiver les valeurs de persévérance et à se considérer comme des maillons essentiels du développement. C’est d’ailleurs toute la quintessence du thème de la journée : « Capital humain et le Plan Sénégal émergent : la contribution du secteur privé de l’enseignement supérieur ».
Alassane Aliou MBAYE (stagiaire)
Le Soleil