Il y a déjà 4 ans près que les étudiants des différentes universités du Tchad ont entamé des revendications pour réclamer les meilleurs conditions d’études après la suppression des bourses d’études en 2016.
Au jour des jours, ces revendications n’ont jamais obtenu gain de cause. De la dégradation des bus de transport à la fermeture des restaurants en passant par des manques des bibliothèques et des salles multimédias, les conditions de la vie estudiantine ne fait que s’enfoncer mais les autorités ne font fis de cette situation.
Récemment, il y a quelques jours le conseiller à l’éducation du Chef de l’État avait annoncé que les bus étaient en route mais rien ne convaint les étudiants qui ont marre des promesses non réalisables. Une chose a savoir, les générations passent mais ne se ressemblent pas.
Depuis le début de cette semaine, les étudiants des trois sites des universités de N’Djamena ne savent à quel saint se vouer. Ils sont obligés de reprendre les rues pour se faire entendre. Selon quelques uns, sur les 48 bus, il y a seulement que 13 qui sont en circulation mais dans un état critique. Ce qui pousse ces derniers a protester contre leurs mauvaises conditions d’études et réclamer des améliorations mais souvent, ils sont réprimés par la police.
L’on se rappelle des évènements qui ont emporté Oumar El-Bechir en avril 2019 avec l’augmentation du prix de pain. Grande est l’inquiétude du mépris des autorités devant cette Crise estudiantine qui est un petit feu mais au risque de le négliger finirait un jour de s’enflammer comme une bouchon d’allumettes peut décimer tout une forêt.
L’incongruité
Supprimée pour des raisons économiques par le ministre de l’enseignement supérieur et de l’innovation, Pr Makaye Hassane Taïso en 2016, la bourse d’études est l’un de point de départ de la crise. Les bourses seront orientées en spécialisation et améliorer les conditions d’études de l’étudiant tchadien mais ne semble fait depuis cette annonce.
La bourse supprimée, le taux d’inscription à l’université à augmenter de 28 000 CFA à 50 000 CFA de la licence1 au master voire le doctorat. Mais l’on se demande, Où sont-ils entrés ces fonds ? ( bourse et argent d’inscription).
Faisons un petit calcul sur l’effectif de 10 000 étudiants fois 50 000 FCFA par deux ans (10 000 x 50 000 CFA x 2 )= un milliards de CFA (1 000 000 0000). Et que, si un bus coûtait au moins 70 000 000 de CFA on aura au moins 14 bus pour pour renforcer ceux qui sont en circulation.
Mais comme personne n’est redevable dans le pays de Toumaï, l’étudiant tchadien est scellé pour la souffrance de la faculté au chômage.
tachad.com