Un Bitcoin (BTC) plus populaire en Afrique qu’en Europe ou aux States ? Difficile d’y croire ? Et pourtant, les volumes de recherche pour la doyenne des cryptos explosent sur le continent africain. Les pays africains anglophones semblent cependant avoir une bonne longueur d’avance sur les pays africains anciennement colonisés par la Mère Patrie, la France.
Un Bitcoin salvateur après des réformes catastrophiques
Janvier 2011, le terme « Bitcoin » enregistre son plus gros volume de recherche en Irlande, puis en Belgique. Le volume de recherche de « Bitcoin » explose brièvement par la suite au Kenya, qui se fera devancer ensuite par l’Europe sur ce terrain de jeu.

En 2019, le Nigeria et l’Afrique du Sud remportent la première et la deuxième place en termes de volume de recherche du terme “Bitcoin“. Le Ghana décroche quant à lui une honorable cinquième place. L’Afrique est donc désormais le plus grand fan du BTC.
La popularité du Bitcoin en Afrique s’explique par le fait que le continent a été le plus touché par des réformes qui ont fait chanceler l’économie de la plupart des pays africains : les monnaies africaines ont été victimes de lourdes dévaluations paupérisant la population.
La population africaine est aujourd’hui « contrainte » d’avoir de plus en plus recours au Bitcoin pour bénéficier d’une « monnaie » ou d’une valeur refuge forte.