L’Internet est devenu depuis fort bien longtemps un outil incontournable dans la vie de sociétés développées comme celles qui sont en voie de développement. C’est à cet outil que le monde est décrit comme un village planétaire car il permet de partager, de communiquer, d’échanger d’un coin à un autre du globe. C’est également un moyen d’apprentissage pour de nombreuses internautes, étudiants et professionnels.
Dans le souci d’améliorer les conditions d’études et de mieux outiller l’étudiant dans ses travaux de recherche, le centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD) a signé un partenariat avec l’autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) afin de procéder à l’installation de réseaux Wi-fi au niveau de l’espace du campus universitaire. Ainsi, chaque pavillon de l’université dispose d’un réseau Wi-fi. Ce dernier arrive à temps et permet d’améliorer les conditions d’études des étudiants et d’imprégner les étudiants davantage des technologies de l’information et de la communication. Ce partenariat paraphé entre le directeur de l’ARTP et le directeur du Coud Abdoulaye Diouf Sarr a une durée de trois ans. Cependant, nombreux sont les étudiants qui estiment que la connexion au réseau n’est que de nom, vu que la qualité du réseau n’est simplement pas bonne.
Elou, un étudiant au département de Lettres modernes explique :
« Au niveau du pavillon S la connexion est faible. L’offre est inférieure par rapport à la demande. Quelques fois on est obligé d’acheter des « pass » internet pour se connecter. Ils peuvent améliorer la situation, car ils savent que le réseau n’est pas de qualité ».
Momar Fall, étudiant au département de Géographie rencontré au pavillon E nous fait savoir :
« La connexion est très lente même pour se connecter sur Facebook cela prend du temps. On nous parle d’un espace universitaire connecté, mais en réalité il n’en est rien ».
Ibrahima Khouma, étudiant au département d’Anglais logé au pavillon B abonde dans le même sens.
« La connexion est très faible. La barre du réseau est pleine mais la connexion reste lente. L’offre est inférieure à la demande. C’est le même constat pour les autres pavillons ».
Un autre étudiant sous le couvert de l’anonymat raconte également que :
« La connexion est lente. On n’arrive même pas à accéder aux fichiers audio et vidéo. Ils doivent augmenter le signal du réseau ».
Un tour au niveau des pavillons et facultés permet de se rendre compte de la même situation relatée par les étudiants. En guise de recommandations, les étudiants demandent aux autorités d’améliorer la qualité du réseau afin de faciliter leurs recherches. Quitte à ce que la connexion soit utilisée dans le but d’aider l’étudiant dans ses études et non dans ses usages ludiques.