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Ouganda: la justice ordonne à l’université Makerere de réintégrer une chercheuse

université Makerere

Stella Nyanzi avait été suspendue après avoir critiqué la ministre de l’Éducation et première dame ougandaise, Janet Museveni. Elle lui reprochait, plus particulièrement, de ne pas faire fournir des protections hygiéniques aux jeunes filles dans les écoles. Ce qui était pourtant une promesse électorale de son mari.

Un tribunal ougandais a estimé que la suspension de Stella Nyanzi par l’université était illégale. Du sourire dans la voix, la chercheuse ne cache pas sa joie à cette nouvelle : « J’ai été agréablement surprise, alors là, vraiment agréablement surprise ! En tant que femme ougandaise, j’aurais pu lancer des youyous ! J’en avais très envie ».

Un bonheur qui n’est pas dû qu’à sa victoire en justice. Pour elle, la vraie surprise, « c’est de constater qu’un certain nombre d’hommes et de femmes peuvent, encore aujourd’hui, faire ce qui s’impose pour que justice soit faite face à un régime dictatorial et oppressif, un régime qui se mêle de tout, y compris du fonctionnement des universités publiques comme Makerere ».

Ecartée de ses fonctions pour avoir critiqué la ministre de l’Education et première dame du pays, cette chercheuse engagée ressent « une vraie joie » à l’idée qu’un tribunal soit « capable de se tenir debout et de juger de manière impartiale, malgré le danger perpétuel que représentent, non seulement la ministre de l’Éducation, mais également l’appareil de l’État, qui peut violemment réprimer ceux qui disent oui à la justice et non à l’oppression ».

rfi.fr

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

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