L’Université Alioune Diop de Bambey (UADB) est une structure d’excellence offrant aux étudiants des opportunités diverses suivant leur choix. Elle est composée de trois sites : le site de Bambey, de Diourbel et celui de Ngoundiane. ¾ des étudiants réussissent grâce aux techniques d’apprentissage et de mise à niveau des étudiants. Ainsi, l’UADB est pionnière en ce domaine et réussit très bien la transition entre le lycée et l’Université.
Les étudiants semblent à l’aise dans ce campus du fait qu’ils forment une communauté. Ils ne rencontrent pas beaucoup de problèmes d’un certain ordre, notamment du fait l’effectif n’est pas assez important (3 200 étudiants).
Un étudiant rencontré au sein de l’UADB soutient que la vie y est assez particulière par rapport aux autres universités parce que presque tous les étudiants se connaissent. Le problème majeur qui était noté ces jours-ci fut le problème d’assainissement. Ce dernier a été à l’origine d’un mouvement d’humeur de deux semaines. Le manque d’infrastructure est aussi mis en cause.
De son coté, Galass Diouf président sortant d’une amicale et résident à Ngoundiane affirme qu’ils rencontrent des difficultés d’ordre matériel et social. A ce tire, il explique :
«Nos salles ne sont pas très bien équipées et puisque nous sommes des scientifiques nous avons besoin de matériels didactiques. Le principal problème réside dans le fait que nous sommes toujours dépendants du COUD ».
Thiam, délégué et étudiant en licence, nous confie lui aussi :
« Nous sommes de Nouveau Type d’Etudiants (NTE). Les revendications sont toujours d’actualité mais on s’efforce de ne pas casser des biens quelconques ou de partir en intifada car au finish cela ne résout rien. Si nous avons des problèmes, nous nous asseyons autour d’une table pour en discuter, comme en attestent les deux semaines de débrayage suite aux problèmes d’assainissement. En outre, j’invite toutes les universités à adopter cette stratégie pour que les cours puissent commencer et se terminer à temps ».
Somme toute, outre le problème d’infrastructure, l’UADB ne rencontre pratiquement pas de difficultés. Une certaine complicité est notée entre les étudiants mais aussi entre étudiants et professeurs. Ils invitent leurs paires étudiants des autres universités à faire de même et surtout de mettre en avant le dialogue en vue d’une meilleure entente entre les différents acteurs. Ils insistent aussi, tout en se voulant des modèles, sur la nécessité de mettre fin au saccage des biens publics car, tout compte fait, ce ne serait que du gâchis dans un pays en quête perpétuelle de développement.