Menu
in ,

France-université de Lille: Hugo, étudiant, valide sa thèse à 17 ans !

thèse à 17 ans

C’est un jeune homme brillant, et le mot est faible. Il s’appelle Hugo, il vient tout juste d’avoir 18 ans, et il vient de réussir sa thèse à l’université de Lille. Un doctorat à 17 ans, c’est inédit. Hugo a eu son bac à douze ans, après avoir sauté six classes. Rencontre.

Hugo Sbai est un tout jeune homme, il vient de fêter ses 18 ans, ce samedi. Il y a moins d’un mois, cadeau anticipé, il soutenait brillamment sa thèse à l’université de Lille 1, l’université des sciences et technologies. Son sujet : la vidéosurveillance intelligente, et l’amélioration du traitement des données filmées par les caméras.

Un doctorat à 17 ans, c’est exceptionnel, cela correspond au moins à un bac+8. Hugo a sauté six classes, il a eu son bac avec mention « très bien » à l’âge de douze ans à Paris. Il étudie ensuite à Polytechnique à Lausanne, dans le domaine de l’informatique, puis arrive à Lille, et boucle sa thèse en moins d’un an.  C’est évidemment le plus jeune docteur de l’histoire de l’université de Lille, voire de France, voire du monde !

 » Il n’y a jamais eu d’objectif de battre des records

C’est une « tête », donc, mais Hugo est loin d’avoir la grosse tête. Au contraire, c’est un garçon plein d’humilité. Pour lui, l’important, c’est d’avoir de la méthode : dans la scolarité, estime-t-il, on répète, on revoit beaucoup de choses, il suffit de savoir synthétiser pour aller plus vite. Ce qu’il a fait avec l’aide de deux de ses tantes, docteurs en biologie. Quand on lui fait remarquer que ce n’est pas donné à tout le monde, il répond : « bien sûr que si ! Moi, je n’ai jamais fait de test de Q.I. , ou autre chose de ce genre. Tout est question de méthode« .

 » Tout le monde me considère comme un étudiant normal

Visiblement, cette précocité ne pose aucun problème à Hugo, qui assure qu’au quotidien, au lycée ou à la fac, on ne le regardait pas comme un phénomène, mais comme un camarade, tout simplement. « Je fais du travail comme n’importe qui. Ce n’est pas quelque chose qui est dans la tête des gens tout le temps« . Comme beaucoup de jeunes de son âge, Hugo aime les voyages, le sport, il fait de la boxe et de la natation.

 » L’envie d’apprendre

Après avoir quitté Lille, Hugo prépare une deuxième thèse, sur la cybersécurité dans le domaine bancaire. Cette fois il y travaille en Angleterre, à Oxford. Il n’avait pas envie d’arrêter ses études : « j’ai toujours eu l’envie d’apprendre. Les études sont une opportunité pour moi« .

 » Je ne ferme aucune porte

Pour son avenir, Hugo n’est évidemment pas inquiet. « Je ne ferme aucune porte« . Il se voit peut-être prof, « transmettre son savoir, c’est important« . Ou salarié dans l’industrie. Ou encore avocat, car en même temps que son diplôme d’ingénieur en Suisse, il a passé un master de droit à la Sorbonne à Paris, en le préparant à distance.

Remerciements

Encore une preuve de l’humilité de ce jeune homme : par le biais de notre reportage, Hugo Sbai a tenu à remercier tous ceux qui l’ont aidé dans son beau parcours : ses tantes, sa sœur, sa famille en général, son superviseur de thèse à Lille 1, ses anciens collègues de stage, etc…

Francebleu.fr

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

Quitter la version mobile