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Sciences Po choisit Nairobi pour son premier bureau en Afrique

Sciences Po

Le bureau se situe à l’Alliance française de Nairobi, au Kenya. Sciences Po devient ainsi la première université française à créer une représentation en Afrique anglophone. Objectif : multiplier les partenaires et assurer le rayonnement de l’université sur le continent.

Sciences Po continue sa conquête des jeunes cerveaux africains. L’université a développé une trentaine de partenariats avec des établissements du continent. Sur les 13 000 étudiants de Science Po, 600 viennent d’Afrique. Pour sa vice-présidente, Vanessa Scherrer, il était temps d’avoir une représentation sur le continent : « C’est en Afrique que s’inventent les politiques publiques de demain. C’est en Afrique que se posent de façons les plus aigües les questions d’éducation, c’est en Afrique que la compétition internationale et la concurrence pour les meilleurs étudiants et les meilleurs chercheurs vont se déployer dans les dix prochaines années », explique-t-elle.

Développer des partenariats en Afrique de l’Est

Le bureau doit servir à augmenter le nombre de partenariats et les échanges avec les élèves africains. Il ne dispense pas de cours, mais cherche à recruter des jeunes du continent. Pour l’ambassadeur de France à Nairobi, Antoine Sivan, choisir le Kenya était judicieux : « Le Kenya est anglophone. Cela va créer effectivement un effet boule de neige. Le Kenya est un pays qui a un très haut niveau d’éducation. Les étudiants kenyans vont poursuivre des études supérieures tard. Le produit que représente Sciences Po correspond totalement à leurs besoins. Le Kenya a un effet rayonnement sur l’Afrique de l’Est. Le bureau qu’on ouvre ici va également faire des petits avec les pays voisins. »

A la tête du bureau, une Kenyane, elle-même ancienne élève de Science Po. Sheila Chepkoech : « J’ai beaucoup appris. Et c’était des choses très pratiques. C’est un autre niveau d’ouverture d’esprit, même d’apprendre une langue aussi, c’est quelque chose qui intéresse des entreprises parce qu’on vit dans un monde globalisé. »

Sciences Po assure que les élèves de toutes conditions pourront venir étudier en France notamment grâce à des systèmes de bourse. Ils pourront suivre des cours en français et/ou en anglais.

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

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