La perturbation des examens du baccalauréat de l’année scolaire 2016/2017 est bien inscrite sur le tableau de bord des revendications du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur Saes). A en croire le coordonnateur de la section Ucad, Ibrahima Dally Diouf, le Saes menace de boycotter les postes de président de jury des examens de baccalauréat 2017. Ce, à cause du non paiement de l’indemnité de responsabilité et sa revalorisation par les autorités. Il a fait cette révélation en marge de l’évaluation de leur mot d’ordre de 48 heures de grève sur la question de la retraite des enseignants du supérieur qu’ils avaient décrété.
Le mot d’ordre des 48 heures de grève des 23 et 24 mai derniers, qui a eu à paralyser les activités pédagogiques dans les universités publiques a été respecté à l’Ucad par les enseignants affiliés au Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes). Cet arrêt de travail qui avait pour objet de statuer la question de la retraite des enseignants du supérieur, est l’occasion pour Ibrahima Dally Diouf, coordonateur de la section Ucad, d’apprécier le comportement de ses camarades. « Le mot d’ordre de grève de 48 heures qu’on avait décrété, pour hier et aujourd’hui, a été très largement suivi par toutes les facultés, écoles et instituts de l’Ucad par les camarades et militants du Saes », laisse-t-il entendre.
En plus de la question de la retraite qui n’est pas négociable, les enseignants du supérieur réclament la revalorisation de la responsabilité de l’indemnité du bac et envisagent de boycotter les examens de l’année 2017. « En plus de la question de retraite, il y a également le point sur le bac. Du fait, nous sommes les seuls acteurs des jurys du bac. Car, ce sont les enseignants du supérieur qui peuvent présider ces jurys. Nous avons constaté que jusqu’à présent, l’indemnité de la responsabilité qui devait être payée aux présidents des jurys du baccalauréat de 2016 n’est pas encore faite. Et, c’est cette même indemnité qui devait faire l’objet d’une revalorisation. Sur ces deux faits, nous nous réservons le droit de demander à nos camarades de boycotter les examens du bac de cette année », prévoit le coordonateur.
Pour lui, cela est du à l’information reçue après avoir rencontré le directeur de l’office du baccalauréat et le recteur de l’Ucad faisant savoir qu’il n’est pas question de revaloriser cette indemnité. Par la voix d’Ibrahima, le Saes exécutera d’autres activités inscrites dans son plan d’action afin d’obtenir un gain de cause à toutes leurs revendications.