Le Fonds d’urgence pour les secours en cas de catastrophe (Dref) qui a publié, le 27 août 2021, son rapport final sur les inondations au Sénégal dans les régions de Dakar (départements de Dakar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque) et Thiès (département de Thiès), rappelle que les opérations de secours ont débuté le 12 septembre 2020 et ont pris fin le 31 mars 2021.
Le rapport informe que les régions de Dakar et Thiès qui ont enregistré de fortes précipitations, principalement dans la banlieue dakaroise ainsi que dans plusieurs quartiers de Thiès, ont provoqué des inondations et le déplacement de plus de 3 300 personnes. Dans cette dynamique d’assister les sinistrés de ces deux régions, les équipes de la Croix-Rouge sénégalaise (Srcs) ont mené des évaluations sur le terrain qui ont révélé une situation critique pour 16 798 personnes affectées (5 879 hommes et 10 919 femmes).
Au total, 60 720 personnes ont été touchées par des visites de sensibilisation des équipes de la Croix-Rouge sénégalaise. Sur la base des besoins et de la capacité de la Scrs à répondre à la situation, la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (Ficr), à travers la délégation du cluster pays Sahel, a lancé une opération Dref (Fonds d’urgence pour les secours en cas de catastrophe), le 12 septembre 2020, pour un montant de 331 410 Francs Suisse (Chf) (soit environ 202 839 160 FCfa au taux d’échange d’hier soir) pour répondre aux besoins urgents de 8 100 personnes ou 900 ménages les plus touchés par les inondations dans les régions ciblées de Dakar et Thiès, et principalement/dans les départements de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et Thiès.
Le rapport souligne que l’opération devait initialement durer quatre mois. Cependant, en janvier 2021, la Société nationale de la Croix-Rouge sénégalaise a demandé une prolongation de délai, sans frais, de deux mois qui a été accordée. Cela était dû à la mise en œuvre des activités liées à la trésorerie qui a été différée en raison du retard dans la signature de l’accord avec le fournisseur de services financiers.
L’Observateur