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L’enseignement supérieur est plus accessible, mais ne forme toujours pas assez de profils qualifiés

Rapport de l’OCDE

Ex-salariés du groupe d'électro-ménager Moulinex et avocats attendent le début de l'audience le 01 septembre 2009 dans l'amphithéâtre Tocqueville de l'université de Caen lors du procès en appel (dossier au premier plan) sur l'examen des conditions de licenciement en 2001 des salariées. Le personnel licencié avait obtenu du tribunal des Prud'hommes des dommages et intérêts contestés par les administrateurs judiciaires de la société. Le jugement a été mis en délibéré. AFP PHOTO MYCHELE DANIAU (Photo by MYCHELE DANIAU / AFP)

D’après un rapport de l’OCDE, l’enseignement supérieur est plus accessible, en partie grâce au soutien financier des états qui composent l’organisation. Toutefois, certains secteurs comme l’ingénierie et la construction peinent à recruter des profils qualifiés.

L’enseignement supérieur est plus accessible, grâce notamment à une hausse des enveloppes publiques qui lui sont allouées, mais certains secteurs peinent toujours à recruter les profils qualifiés dont ils ont besoin, souligne l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) dans un rapport diffusé ce mardi 10 septembre. Les dispositifs de soutien financier ont contribué à améliorer l’accessibilité de l’enseignement à un plus grand nombre, se félicite l’organisation. Ainsi, «dans les pays où les frais de scolarité sont les plus élevés, 70% au moins des étudiants bénéficient d’allocations ou de prêts d’études», précise son rapport.

Des budgets en augmentation de 18%

En 2016, les pays de l’OCDE ont consacré en moyenne 3,5% de leur PIB à l’enseignement primaire, secondaire et post-secondaire (c’est-à-dire complétant le secondaire, comme les écoles de préparation à l’enseignement supérieur). Le budget public de ces niveaux d’enseignement a augmenté de 18% depuis 2005. Quant à l’enseignement supérieur, les dépenses ont en moyenne augmenté de 28%, soit plus du double du taux de croissance de l’effectif scolarisé (12%) entre 2005 et 2016 dans les pays de l’OCDE. Toutefois, l’effectif scolarisé et le budget total ont augmenté à un rythme moins soutenu depuis 2010.

Selon les chiffres de 2016, les dépenses par étudiant dans l’enseignement tertiaire s’élèvent à 15.556 dollars américains, dont un tiers environ est affecté à la recherche-développement. La part des diplômés de l’enseignement supérieur a nettement augmenté, passant de 35% des 25-34 ans en 2008 à 44% en 2018. C’est l’augmentation de l’effectif des titulaires d’une licence qui a le plus contribué à cette croissance.

Plus de 40% des 19-20 ans dans l’enseignement supérieur

Dans près de la moitié des pays de l’OCDE, plus de 40% des 19-20 ans sont en formation dans l’enseignement supérieur. Mais «des défis restent à relever», nuance l’organisation, indiquant que «certains secteurs peinent toujours à recruter les profils qualifiés dont ils ont besoin». Ainsi, en 2017, seuls 14% des diplômés ont opté pour le secteur ingénierie, industries de transformation et construction, et 4% pour les technologies de l’information et de la communication. Pourtant, souligne l’OCDE, ces deux secteurs sont les deux domaines d’études associés aux meilleurs débouchés sur le marché du travail. Les femmes sont particulièrement sous-représentées: elles sont en moyenne moins de 25% des nouveaux inscrits dans ces domaines dans les pays de l’OCDE.

 

etudiant.lefigaro.fr

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

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