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Article 9 du Concours : « Que réserve l’Université Cheikh Anta Diop aux bachelier(e)s ? »

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Le Journal Universitaire vous présente le 9e article reçu dans le cadre du concours de rédaction d’articles lancé par le Groupe PRÉCISION. L’intitulé de cette contribution est « Que réserve l’Université Cheikh Anta Diop aux bachelier(e)s ? ». L’auteur s’appelle Cheikh POUYE. Il est étudiant en Licence 1 au Département d’anglais de l’UCAD.
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Que réserve l’Université Cheikh Anta Diop aux bachelier(e)s ?

Ce titre n’est pas censé tout donner concernant la vie universitaire : au campus social comme celui pédagogique. Mais cela n’empêche pas de permettre aux lecteurs d’avoir un aperçu succinct sur ce milieu dans les lignes a venir. Pour y parvenir, je vous parle d’abord de la vie au campus avant de faire allusion a celle du milieu pédagogique.
En franchissant la très grande porte où on peut bien voir  »LUX MEA LEX » (La Lumière est Ma Loi), on a l’impression que ce temple du savoir portant le nom de Cheikh Anta Diop n’est pas inauguré en 1959. Cette illusion est souvent donnée par des espaces verts bien entretenus, des pavillons qui ne semblent pas prendre de l’âge. Mais l’appétit peut disparaître au fur et à mesure qu’on entre dans les chambres des étudiants où plus de cinq de personnes s’entassent régulièrement. Ce nombre peut faire penser à des chambres larges tandis qu’il s’agit tout à fait du contraire. Cette pléthore ne reflète rien d’autre que la disproportion qui existe entre les effectifs d’étudiants et la capacité d’accueil du campus social. Même s’il est vrai que des pavillons ont été livrés tout récemment et que d’autres sont en chantier, il faut noter que cela peut s’expliquer aussi par les hébergements faits par les aînés. Les beaux jardins de l’UCAD ne restent pas vides car ils servent de lieu de repos, de révision, de séchage de linge et autres.

En outre, même les nouveaux arrivants entendent très vite parler parler des fameux rangs à tout bout de champs : pour s’inscrire, manger, faire les ablutions (mosquée), prendre la douche… Ce mot rang reste dans le vocabulaire des étudiants qui l’assimilent d’ailleurs a un manque de moyens notoire au sein du campus. « Je suis obligé de laisser mon cours pour venir manger et me voilà coincé dans cette longue file » m’a dit un nouveau bachelier en Philosophie du nom de Y. Ndong. Arguant qu’a partir de quatorze heures les restaurants seront fermés, et qu’aller acheter un repas ailleurs ne serait pas une bonne idée vu le caractère onéreux d’une telle décision. « Bon, c’est vrai que les menus laissent à désirer mais on fait avec, puisqu’on a rien dit à propos des bourses jusqu’à maintenant » ajouta-t-il avec un petit sourire d’espoir.

La pollution sonore reste également un grand problème au campus. C’est d’ailleurs un problème qui s’exprime jusqu’au campus pédagogique. Composée de six facultés et d’un bon nombre d’écoles et d’instituts, l’université de Dakar doit sa réputation à la qualité de son enseignement. D’autres diront non à cette assertion mais le fait de croiser pas mal d’étrangers venus du Maroc, de la Côte d’Ivoire, de l’Amérique du Nord… s’avère convaincant. Vous avez sans doute entendu parler du Centre d’études des sciences et techniques de l’information qui, de par son excellence, constitue un modèle dans toute l’Afrique en matière de journalisme. La Faculté de médecine, de pharmacie et d’odontologie d’où l »actuel ministre de la santé, le Professeur Eva Marie Coll Seck, est sortie, rayonne grâce à la qualité de son enseignement. C’est en ce sens que notre professeur de littérature africaine, le Docteur Abdoulaye Dione affirme ceci : « Vous avez de la chance d’être orientés dans cette université ». Soudain des murmures se levèrent et il continue  : « Ah oui, on n’oriente pas n’importe qui à l’UCAD ».

C’est probablement cet esprit qui anime Mariama Toure, une étudiante élancée, vêtue d’une fameuse  »taille haute » de couleur blanche car lorsqu’elle est interrogée sur son choix, elle affirme sa préférence pour l’Université de Dakar malgré le caractère désastreux de ses conditions de travail. Pour elle, « le tampon de l’UCAD vaut tout ».

Vous pourriez bien vous interroger sur les briques dans les amphis. Ne vous cassez pas la tête, elles permettent tout simplement aux étudiants qui n’ont pas de place de pouvoir s’assoir. Le manque de moyens sus souligné se fait sentir jusque dans les conditions d’existence des étudiants au campus pédagogique. Mais il faut croire que c’est toujours mieux que de rester derrière les fenêtres pour suivre son cours. Inutile de dire que la compréhension, dans ces conditions, reste quasi impossible. En effet, certains étudiants déplorent le quantum horaire jugé très faible au moment où d’autres le trouvent d’autant plus suffisant que c’est l’étudiant lui-même qui doit renforcer sa formation. Vous ne terminerez pas votre lecture sans me voir mentionner le nouveau système instauré dans les universités sénégalaises : le système LMD, soit Licence, Master et Doctorat ou encore, de façon caricaturale « Lutte, Musique et Danse ». On peut ne pas aller loin dans ce système car il fera l’objet d’une autre réflexion.

Written by Cheikh POUYE

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