Dans un monde toujours plus connecté, de nombreux Suédois se sont déjà laissés tenter la technologie d’identification par radiofréquence (RFID).
Ils n’ont plus peur d’oublier leur carte de crédit, leur billet de train ou leur passeport. Ils étaient 3500 en juin dernier, ils sont désormais 4000 Suédois à s’être faits implanter une puce entre le pouce et l’index pour se faciliter la vie – la procédure coûte un peu moins de 200 euros. Une preuve de plus que la tendance se confirme.
Un monde cashless
Avec ses 10 millions d’habitants, le pays scandinave rêve d’une société sans cash et est très en avance dans ce domaine : 80% des paiements y sont digitaux. Un chiffre en constante augmentation. C’est donc de manière naturelle que de nombreux habitants ont opté pour une puce. Comme pour le paiement sans contact, elle se sert de la Near Field Technology (NFC) ou communication à faible portée, pour valider les transactions.
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Utopie écoresponsable
En plus d’être futuriste, et a priori pratique, elle serait aussi écoresponsable. Avec ce système, adieu le plastique. « Nous avons assisté le réseau ferroviaire national suédois pour remplacer les billets en papier et les cartes en plastique », explique notamment Biohax, une entreprise spécialisée dans cette technologie qui rappelle les meilleurs épisodes de Black Mirror, dans The Independant.
Vie privée, données personnelles, santé, toute la lumière n’a pas encore été faite sur cette technologie. Mais en Suède, les pionniers du transhumanisme sont confiants. « Les Suédois croient profondément au potentiel positif de la technologie », résumait ainsi Mao Petersen, un expert local en culture digitale, l’été dernier.
Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.