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Sortie de la 47e promotion du CESTI: Les diplômés invités à renforcer la vitalité démocratique

promotion du CESTI

Les diplômés de la promotion Saïdou Dia du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) ont reçu, hier, à l’Ucad II, leurs parchemins. Ils sont invités à pratiquer un journalisme de qualité pour renforcer la vitalité de la démocratie de notre pays.

 C’est au cours d’une cérémonie empreinte de joie et d’émotion, en présence des autorités, de leurs encadreurs, de leurs familles et proches que les diplômés de la 47e promotion du Cesti ont reçu leurs parchemins. Ce diplôme sanctionne trois années de formation pour certains et deux pour d’autres. Ainsi, le rêve de devenir journaliste est devenu une réalité pour cette nouvelle cuvée de 33 diplômés composés de 25 Sénégalais, 6 Béninois et 2 Maliens.

Le porte-parole des diplômés, Kougblenou Rodrigue Tokpodounsi, a salué et reconnu le travail fourni par l’équipe pédagogique et administrative du Cesti pour les avoir mis dans d’excellentes conditions d’étude. Ces nouveaux diplômés (10 en presse écrite, 12 en télévision et 9 en radio), prêts à aller à la conquête du marché de l’emploi et de l’auto-emploi, ont ainsi tendu la main aux employeurs.

La directrice du Cesti, Cousson Traoré Sall, a félicité les diplômés pour leur abnégation tout au long de la formation qui fut laborieuse. Elle a invité ces nouveaux journalistes qui vont entrer dans la vie active, à « ne jamais vendre leur dignité, ne jamais tomber dans le piège du gain mal acquis ni de la corruption, mais aussi de se nourrir de déontologie et d’engagement patriotique pour atteindre leurs objectifs ».

Pour le Secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, cet évènement représente une délivrance après trois années de sacrifice et d’abnégation sanctionnées par un diplôme supérieur de journalisme et en communication. Birane Niang est d’avis que le journaliste a la responsabilité d’informer dans le respect des exigences de sa profession tandis que le citoyen a droit à une information objective, plurielle. « Il s’agit d’un droit fondamental garanti par la Constitution et, entre le journaliste et le citoyen, se place l’Etat qui définit le cadre juridique et réglementaire, ceci étant complété par des chartes professionnelles », a laissé entendre M. Niang, non sans rappeler que la professionnalisation du secteur est au centre des préoccupations du gouvernement. Cela avec l’adoption du nouveau Code de la presse qui, désormais, va corser l’accès à la profession de journaliste, mais aussi à l’attribution de la carte de presse.

De l’avis du Secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication, la formation constitue une voie incontournable pour une information de qualité. « Liberté de la presse et droit à l’information plurielle sont des piliers de la démocratie. A cet égard, le Cesti constitue un des leviers essentiels pour la réalisation de cet objectif en matière de formation initiale et continue assurée en partie grâce au Fonds d’appui à la presse », a indiqué Birane Niang.

Le représentant du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ainsi que celui du recteur de l’Ucad ont abondé dans le même sens et exhorté cette nouvelle cuvée de journalistes prêts à croire en leurs rêves et à ne jamais dévier de leur mission.

Ndèye Fatou Diéry Diagne (presse écrite), Boury Diakhaté (radio) et Badé Seck (télévision), majors des trois spécialités, ont reçu chacun un lot de livres offerts par l’amicale des anciens du Cesti.

 

 

mesr.gouv.sn

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

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