L’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF) organise dans le cadre de son programme
ENTREPRENDRE, un séminaire international de réflexion sur la structuration des pôles pilotes de pré-incubation entrepreneuriale (PPE) au sein des universités bénéficiaires de ce programme. Le
séminaire démarre aujourd’hui mercredi 03 mai au sein des locaux l’AUF à Dakar.
Le programme ENTREPRENDRE est une réponse concrète de l’AUF à un besoin exprimé par
l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur de l’espace francophone en matière de
structuration, d’accompagnement et de promotion de l’entrepreneuriat auprès des étudiants,
apprenants et des jeunes diplômés des établissements d’enseignement supérieur. Selon Mme Olfa
ZERIBI directrice des programmes de l’AUF qui coordonne le programme Entreprendre dans neuf
pays d’Afrique il est déployé dans sa phase pilote dans neuf pays, à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le
Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, la République de Guinée, Haïti, Maurice, et le Sénégal.
Sur leur objectif, Madame Zeribi renseigne qu’il répond « à un défi sociétal qui couvre tous les pays,
l’employabilité de nos jeunes diplômés qui ont besoin d’être accompagnés, qui ont besoin davantage
de compétences pour leur permettre de trouver des emplois décents, soit d’être en mesure de créer
leurs propres emplois. Les contours de ce programme s’appuient sur deux actes fondamentaux. Le
développement du statut nationale de « l’étudiant entrepreneur » qui permet à l’université
d’organiser des formations spécifiques dans l’accompagnement des étudiants à travers des pôles
étudiant entrepreneur qui va permettre à nos jeunes qui sont dans ces universités et qui ont de
belles idées de pouvoir aller au bout de ces idées et de créer leurs propres entreprises ; de crée
l’environnement qui va leurs permettre de s’épanouir et peut-être même de créer de l’emploi pour
d’autres jeunes. »
Concernant le Sénégal, Pr Mame samba Mbaye vice-recteur d l’UCAD en charge de l’insertion
professionnelle des étudiants a estimé que c’est avec beaucoup de bonheur qu’ils ont accueilli le
programme Entreprendre. « Comme nous le savons tous, le problème d’emploi se pose avec
beaucoup de … au Sénégal et qui connait l’université cheikh anta Diop de Dakar avec ses 90000
étudiants sait que nous essayons de travailler tout le temps pour essayer de trouver des
opportunités à ces jeunes pour aller dans le marché du travail dans le secteur économique. Le projet
a été bien accueilli par le ministère tutelle pour faire du statut de « l’étudiant entrepreneur » qui
nous a été transmis et sur lequel nous travaillons un moyen de permettre aux étudiants de pouvoir
être les artisans pour créer leurs propres emplois. Nous travaillons avec l’AUF, avec tous les autres
pays membre de ce consortium afin d’essayer d’améliorer l’entreprenariat dans nos université, dans
nos pays. »
Quant au programme « XËYU NDAW ÑI » du gouvernement qui consiste à essayer de trouver un
emploi décent à des jeunes sénégalais, le vice-recteur de l’Université cheikh anta Diop informe
« Nous également nous avons deux aspects. Nous avons l’aspect de l’employabilité de nos jeunes
c’est à dire faire de l’adéquation entre la formation et l’emploi, essayer de faire de telle sorte que les
jeunes que nous libérons dans le marché du travail puisse avoir les compétences requises pour
pouvoir travailler. Deuxième aspect, si le tissu économique que nous avons ne peut pas absorber nos
diplômés et les autres jeunes du pays, que l’on puisse leur offrir les possibilités d’entreprendre. Ce
qui veut dire que c’est en cohérence total avec ses programmes que le pouvoir public met en place.
Et nous sommes des démembrements de ses pouvoirs publics, nous sommes des fournisseurs de
services dans les programmes « XËYU NDAW ÑI » et autre. Nous sommes appelé à capacité les jeunes pour leurs permettre de mieux travailler dans les emplois qu’ils auront reçu de l’Etat ou des
partenaires de l’État » abdique-il.
