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Les prix africains 2017 de fact-cheking à une Béninoise et une Kenyane

Prix africains 2017 de fact-cheking

La journaliste béninoise Alexandra Djotan et sa consœur kenyane Dorothy Otieno ont remporté les premiers prix de l’édition 2017 des Prix africains de fact-checking, a-t-on appris des promoteurs de ce concours de journalisme de vérification.

Les deux lauréates « ont été récompensées, ce samedi 18 novembre, au cours d’une cérémonie organisée à Johannesburg, en Afrique du Sud », rapporte un communiqué reçu des responsables de Africa Check, une organisation indépendante de fact-cheking basée sur le continent africain.

Il précise qu’Alexandra Djotan de Radio Parakou a été primée pour son reportage « MAG – La libération forcée des emprises du domaine public fait des millions de victimes ».
Dorothy Otieno du Nation Medai Group a elle été récompensée pour son article intitulé « Before you vote » qui examine les propos des candidats à la veille de l’élection présidentielle.
« Dans la catégorie francophone, le deuxième prix a été remporté par Newman de Laure Pie de la Côte d’Ivoire, journaliste à pôleafrique.info, auteur de l’article « Décryptage – Naissances élevées, les experts s’affrontent, +l’Afrique peut avaler ses populations+ », signale le communiqué.
Il ajoute que chez les anglophones, Arison Tamfu du Cameroon Journal a remporté le deuxième prix pour son article « FEATURE : As Paul Biya looks to running again in 2018, Has he delivered on his 2011 electoral promises ? ».
Selon la même source, le prix du meilleur article de fact-checking rédigé par un étudiant en journalisme a été décerné au Sénégalais Moussa Ngom du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar.
« Son article +Pourquoi Macron a tout faux…+ est le seul à être retenu dans cette catégorie. Il démonte les propos d’Emmanuel Macron imputant la pauvreté en Afrique à un fort taux de fécondité », renseignent les promoteurs de ce concours.
« Les lauréats ont reçu chacun 2.000 dollars pour les premiers prix, 1.000 dollars pour les deuxièmes prix et 500 dollars pour la catégorie réservée aux étudiants », précisent-ils.
Le jury, présidé par Eric Chinje, le président de l’Initiative pour les Médias en Afrique (AMI), était notamment composé d’Eugénie Aw-Ndiaye, professeur de communication et journalisme à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Il y avait aussi Olivia Ndong, directeur de la communication à la Banque africaine de développement (BAD), Laeed Zaghlami, professeur en communication à l’Université d’Alger et Alain Blaise Ngono de la direction de la communication de la BAD.
Au total, cette année, 159 candidatures de 25 pays ont été reçues du Maroc et de l’Algérie en Afrique du Nord, en passant par les Comores en Afrique de l’Est et de nombreux pays de l’Afrique de l’Ouest, selon les organisateurs.
Ils relèvent que la nouveauté de l’édition 2017 « a été l’introduction de deux catégories réservées aux étudiants en journalisme (en français et en anglais) chacune dotée d’une récompense de 500 dollars américains ».
La quatrième édition des Prix africains de fact-checking a été organisée par Africa Check, de concert avec le Réseau mondial de journalisme d’investigation (GIJN). Elle est parrainée par l’Agence France-Presse (AFP) et la Fondation caritative Shuttleworth.
S’exprimant lors de la cérémonie, le directeur exécutif d’Africa Check, Peter Cunliffe-Jones a rappelé, dans des propos rapportés par le communiqué, que « les prix qui en sont à leur quatrième édition ont enregistré un nombre record de candidatures de 25 pays ».
« Le nombre ne cesse d’augmenter et cela montre la vitesse avec laquelle cette nouvelle forme de journalisme s’étend ».
Africa Check, une organisation fondée en 2012, ambitionne d’améliorer la qualité de l’information disponible sur le continent africain, à travers la promotion du fact-cheking.

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

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