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Privatisation de l’éducation : La Cosydep appelle à rendre l’école publique plus attrayante

Éducation-Covid-19/mouvement syndical/organisations de la société/Recrutement des élèves-professeurs/candidats aux examens/FISTKA /curricula de l’enseignement général/Colloque sur l'éducation inclusive/Promotion des sciences/Cfee/Privatisation de l’éducation/enfants à besoins éducatifs spécifiques

Pour freiner la privatisation rampante de l’éducation, la Cosydep appelle à rendre l’école publique attirante. Son coordonnateur, Cheikh Mbow, en a parlé à l’occasion d’une journée de réflexion faisant suite à la 3e Conférence de reconstitution des ressources du Partenariat mondial pour l’éducation (Pme).

S’il y a un phénomène qui préoccupe la Cosydep (Coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique), c’est la privatisation rampante de l’éducation. Selon son coordonnateur général, Cheikh Mbow, « l’éducation est un droit, pas une marchandise ou un produit à vendre. Ça l’est encore plus dans nos pays où pour 50 FCfa, un enfant pourrait quitter l’école. Les pays en développement n’ont pas besoin d’un système éducatif privatisé. Il faut faire en sorte que tous les enfants, quelle que soit leur situation, puissent espérer être accompagnés par l’Etat qui constitue le premier parent. Il est donc essentiel que la question de la privatisation soit bien adressée en rappelant le droit à l’éducation et en revalorisant l’offre publique d’éducation », a-t-il plaidé. Poursuivant, M. Mbow a souligné que ce sont essentiellement les écoles publiques qui sont délabrées. C’est pourquoi, a-t-il déclaré, il faut que l’éducation publique soit plus attrayante. « On ne dit pas qu’il ne doit pas y avoir d’écoles privées, mais il faut réguler, les maitriser ; ce qui va nous permettre de diversifier les offres et de continuer à compter essentiellement sur l’offre publique pour donner la chance aux millions de Sénégalais qui, pour des raisons géographiques ou sociales, pourraient être laissés en rade », a-t-il alerté.

Nos propres ressources pour financer l’éducation
Il y a un peu plus de 4 mois, se tenait la 3ème Conférence sur le Partenariat mondial pour l’éducation (Pme). Une rencontre qui a vu des Etats dont le Sénégal prendre un certain nombre d’engagements pour le financement de l’éducation. Selon Cheikh Mbow, le Pme est « une machine assez robuste qui permet de collecter des ressources financières pour appuyer les systèmes des pays en développement ». Même si les ressources sont toujours les bienvenues, le coordonnateur de la Cosydep est convaincu que, « pour avoir un système éducatif financé de manière durable, il va falloir d’abord compter sur nos propres ressources ». « Tout le monde sait que nous avons suffisamment de ressources pour financer notre système éducatif. Nous nous rendons compte, dans la dernière période, que l’Aide publique au développement a baissé en matière de financement de l’éducation au détriment d’autres secteurs, tels que les infrastructures, la santé… Même la communauté internationale a pris des engagements pour appuyer les pays qui feraient des efforts en matière de financement domestique », a-t-il préconisé.

Pour mieux suivre les engagements pris par l’Etat, la Cosydep a mis en place un dispositif de monitoring. « Nous, en tant que société civile du Sénégal, avons décidé de jouer pleinement notre rôle et pousser notre Etat à respecter ses engagements », a assuré M. Mbow. A son avis, les niches de financement ne manquent pas, il faut juste mettre le cadre. Mais, il a estimé qu’il faut d’abord une équité fiscale. Toujours selon le coordonnateur de la Cosydep, le vote du budget national, prévu durant le dernier trimestre, est aussi un excellent espace de plaidoyer pour rappeler aux Etats leurs engagements. Cheikh Mbow a, enfin, cité les ressources pétrolières comme une source de financement.

lesoleil.sn

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

Ingénieur Monétique/SI comptabilité/Coordinateur Financier Bac + 5 en Gestion/Comptable Général – Fournisseur / Client/Financier en CDI/Spécialiste en Services Financiers/Expert junior en Administration/Directeurs d’agence/Monéticien Junior/Agent administratif-Comptable/Responsable du développement des ressources financières

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