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À la rencontre des nouveaux bacheliers, première promotion de l’Institut de la Gouvernance Territoriale

L'institut de la Gouvernance Territoriale - Première promotion institut de la gouvernance territoriale

La professionnalisation de l’Enseignement supérieur dans les universités publiques du Sénégal est au cœur des préoccupations des acteurs politiques et ceux du monde universitaire. A cet effet on assiste de plus en plus à la valorisation des offres de formations qui sont proposées dans les universités. Le lancement officiel de l’Institut de la Gouvernance Territoriale (IGT) vient corroborer cette volonté politique sur le système de l’enseignement supérieur qui de nos jours interpelle tous les acteurs du système sur l’employabilité des étudiants une fois la formation achevée. Les nouveaux bacheliers principaux bénéficiaires des formations proposées par l’Institut de la Gouvernance Territoriale sont enthousiastes d’entamer ce nouveau chapitre de leur vie. Le journal Universitaire à travers ce reportage partage la réaction de quelques-uns des nouveaux bacheliers sélectionnés à l’IGT.

L’amphithéâtre de l’institut Confucius de l’UCAD II a refusé du monde en cette cérémonie de lancement de l’IGT. Les acteurs politiques et ceux du monde universitaire à travers leurs différents discours ont marqué l’esprit des étudiants devant bénéficier des formations qui seront dispensées par des professeurs et professionnels de l’enseignement supérieur. Trois années de labeurs qui seront sanctionnées d’une Licence attendent déjà les étudiants de l’IGT qui à cette occasion ont montré leur jovialité de faire partie de la première promotion dudit institut.

Choix de l’Institut de la Gouvernance Territoriale

Si le choix des uns est la conséquence du nouveau système d’orientation des nouveaux bacheliers, pour d’autres les motifs peuvent s’expliquer par les nombreuses difficultés dans lesquelles sont plongées nos universités publiques depuis quelques années.

C’est le cas de Awa sow ancienne pensionnaire du lycée Abdoulaye Sadji de Rufisque, diplômée en série L2 « J’ai choisi l’IGT puisque je n’avais pas apprécié le fait d’avoir été orienté à la Faculté des Sciences Juridiques et Politiques. Ainsi, c’est après avoir été informée par une amie que j’ai déposé ma demande à l’IGT. Quelque temps après, j’ai été tenue au courant de ma sélection à l’Institut ».

Abondant toujours dans cette optique, Ndèye Fatou Sy ancienne élève du Lycée Technique Maurice de Lafosse, diplômée en série G affirme « Il me serait difficile de parler de choix puisque l’IGT est un nouvel institut. C’est à travers des affiches que j’ai été informé que l’institut était à la recherche de nouveaux bacheliers. Sous un autre angle je dirais avoir choisi cet institut vu les difficultés dans lesquelles se trouvent nos universités. Je dirais que c’est une chance d’avoir postuler à cette offre de formation pour bénéficier d’un enseignement académique pouvant nous permettre d’avoir des prédispositions requises dans le marché du travail. C’est une façon de s’éloigner un peu de l’enseignement théorique pour plus nous rapprocher de la pratique ».

Sentiment sur le fait d’avoir été sélectionné à l’IGT et de faire partie de la première promotion

Une immense et profonde joie brillait sur les visages des cinquante sélectionnés de l’IGT. C’est le cas de Cheikhouna Guèye ancien du lycée Mame Thierno Birahim Mbacké de Darou Mousty. Le nouveau bachelier en Série S de dire « Cela me fait plaisir d’être sélectionné à l’IGT qui une fois la Licence en poche me permettra de trouver rapidement un emploi ». Malick Guèye en provenance du Lycée de Birkilane, diplômé en série L’ renchérit « Je suis très fier d’avoir intégré ce nouvel institut de formation et de faire partie de la première promotion ». Abondant en ce sens, l’ex pensionnaire du Lycée Technique Maurice  de Lafosse estime « Je suis fière de faire partie de la première promotion de l’IGT. D’ici peut être quelques années nous serons fiers de dire à nos fils et petits-fils que nous étions les premiers étudiants de l’IGT. Le seul souci que nous avons c’est le caractère novice même de cet institut puisque nous ne connaissons pas le fonctionnement de l’IGT. »

Réactions des nouveaux bacheliers suite aux discours des officiels de la cérémonie de lancement de l’IGT

Les différentes allocutions prononcées par les officiels ont marqué les nouveaux étudiants de l’IGT. C’est ainsi que Ndèye Fatou Sy affirme « Les différents discours ont dissipé nos peurs en nous montrant un aspect très important de l’Acte 3 de la décentralisation avec notamment une demande importante de ressources humaines qualifiées au niveau des collectivités locales. Une situation qui nous permettra de trouver un emploi à la fin de notre formation. C’est un rêve que nous avons, c’est aussi le but et le souhait de tout un chacun ». Au tour de Awa Sow de renchérir « D’après le discours de Madame la Directrice de l’IGT, Aminata Diène Niang et des autres autorités, je peux dire que nous avons la chance de faire partie des cinquante étudiants devant intégrer l’IGT. La formation de qualité que nous suivrons  à l’Institut nous permettra de trouver un emploi. Les autorités nous exigent aussi de la rigueur dans le travail et un comportement exemplaire pour notre réussite ».

Le démarrage des formations à l’Institut de la Gouvernance Territoriale peut être considéré comme un grand bond en avant dans la professionnalisation des enseignements à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. Ce nouvel institut peut servir d’exemple et répondre à la problématique de l’employabilité des étudiants des universités publiques du pays.

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

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