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Saint-Louis: Ouverture d’un cours sur la lutte contre la drogue en Afrique francophone

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Des acteurs de la société civile venus de l’espace UEMOA, et des activistes et experts du Sénégal, de la France et du Canada ont pris part lundi à la première édition du cours ouest-africain axé sur « les droits humains et les politiques de lutte contre la drogue en Afrique francophone », a-t-on constaté. L’objectif de ce cours consiste à apporter des réponses actuelles à la consommation de la drogue. Organisé sous l’égide de l’UFR Sciences juridiques et politiques de l’université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis, en partenariat avec Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) et la Fondation Open Society, il se poursuit jusqu’au 11 novembre prochain.

Selon le Pr Mbissane Ngom, directeur de l’UFR Sciences juridiques et politiques de l’université Gaston Berger (UGB), l’atelier permettra aux participants, d’explorer des pistes de réformes respectueuses des droits humains et de promouvoir la réduction des risques. Le cours, destiné à renforcer les connaissances des acteurs ouest-africains sur la problématique, devra contribuer à changer le regard sur la consommation de la drogue afin de favoriser les réformes nécessaires des politiques de lutte contre la drogue.

Le Pr Ngom a par ailleurs relevé que les participants mettront l’accent sur l’existence d’approches différentes de la prise en charge de la drogue en substitution de l’option entièrement répressive, actuellement mise en œuvre dans les différents Etats ouest-africains. L’expert en droit a aussi noté que cette option répressive a favorisé le développement d’un phénomène de rejet des toxicomanes, dont la conséquence est leur stigmatisation, leur marginalisation, ce qui les pousse vers une descente plus profonde vers la dépendance à la drogue.

A travers ce cours ouest-africain, il s’agira d’insister sur les questions de violences, de santé publique et les droits de l’homme que soulève la consommation de la drogue, considérée comme une maladie, souligne le Pr Ngom. « L’un des premiers enjeux de changement de paradigme est de promouvoir une approche fondée sur la réduction des risques, préalable à toute politique d’éradication de la drogue », a-t-il affirmé.  Les différents experts et participants se sont prononcés sur la consommation de la drogue, qui, selon eux, est un drame social qui nécessite une autre prise en charge, car étant une question d’ordre sociologique. Ils estiment que « la législation répressive, qui mène vers l’emprisonnement, n’est pas seulement la bonne solution pour lutter contre l’usage des drogues ».

Le Pr Ngom a annoncé la mise en place d’un réseau ouest-africain, qui prendra en charge la problématique de la prise en charge de la consommation de la drogue, afin d’y apporter des solutions, grâce à la prévention, mais aussi à l’approche médicalisée, permettant d’inscrire les politiques de lutte contre la drogue dans une perspective de santé publique.

Written by Salif ka

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