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Ophtalmologie : 53 enfants de la pouponnière de Mbour consultés gratuitement

Ophtalmologie

Cinquante trois enfants pensionnaires de la pouponnière de l’ONG « Vivre ensemble » de Mbour (ouest) ont été consultés gratuitement samedi par des médecins spécialistes en ophtalmologie au cours d’une journée initiée par l’association franco-sénégalaise,  « SENE ASSO ».

Parmi ces enfants consultés, les médecins ont décelé des problèmes de vision, de monture et de correction sur quatre d’entre eux qui vont être pris en charge par l’association. Œuvrant dans le social, l’humanitaire et l’éducation, cette association a également profité de cette journée pour offrir des lunettes à ceux qui en avaient besoin, notamment les quatre enfants souffrant des problèmes de vision, de monture et de correction.  « Notre objectif principal, c’est de promouvoir l’entraide et la solidarité en faveur des personnes en difficulté, qu’elles soient au Sénégal ou en France. Nous avons constaté un faible niveau de vie et une cherté du coût des lunettes. C’est ainsi qu’il nous est venu l’idée de collecter des lunettes pour en faire don aux plus nécessiteux », a expliqué la coordonnatrice pour le Sénégal de « SENE ASSO », Mame Mali Guèye.  Selon elle, l’association envisage d’autres actions pour la pouponnière de Mbour qui a en charge 158 enfants. Elle remettra aussi aux populations de Diourbel du matériel médical d’ici la fin de l’année.

Pour la responsable de la communication, des partenariats et de la recherche de financement à l’ONG  « Vivre ensemble », Angélique Jordan, la pouponnière a des frais liés à la prise en charge médicale des enfants qui sont « très élevés » et pour lesquels les « maigres moyens » de la structure ne peuvent pas faire face. « Pour nous, c’est une belle opportunité de recevoir cet appui de cette association, puisqu’on a juste deux à trois enfants qui sont suivis dans l’année par des ophtalmologistes. Mais là, faire un bilan pour tous les enfants, c’est important, d’autant plus qu’ils vont, dans quelques jours, retourner à l’école. Ce qui va nous permettre d’être sûrs que tout le monde va bien », a dit Angélique Jordan.

Selon elle, certains enfants souffrent d’autres pathologies comme la conjonctivite à la fin de l’hivernage, les épidémies de diarrhées, la drépanocytose, entre autres maladies dites « normales »  auxquelles la pouponnière, qui dépense annuellement 15 000 euros (9,750 millions de francs) en frais médicaux, doit faire face. « Malheureusement, on n’a pas souvent les moyens de prendre en charge certains frais liés à la santé des enfants. Mais on veut quand même s’assurer que les enfants soient en très bonne santé », a-t-elle déclaré, tout en demandant aux bonnes volontés de faire un geste à l’endroit des pensionnaires de la pouponnière

Written by Salif ka

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