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Nouveau bâtiment de la FLSH : « agir avant que l’irréparable ne se produise »

Nouveau bâtiment de la FLSH

Avec deux grands amphithéâtres, des bureaux, des salles de cours, etc. le nouveau bâtiment de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar répond aux difficultés des étudiants de trouver un espace de travail mais aussi pour les enseignants de dispenser des cours dans les meilleures conditions. Lors de sa livraison, c’est un ouf de soulagement qui se dégageait dans le regard des bénéficiaires de ce joyau qui a couté plus de deux milliards. Cependant, l’usage de ce bâtiment pédagogique suscite aujourd’hui une multitude d’interrogations liées notamment à son entretien mais aussi et surtout à la sécurité des étudiants et enseignants.

La question sécuritaire se pose actuellement notamment en ce qui concerne l’usage du principal escalier réservé aux ayants droits de ce bâtiment. Lors des  « heures de sortie et d’entrée dans les salles de cours, on pouvait noter un embouteillage humain monstrueux au niveau des escaliers du nouveau bâtiment ; une situation qui fait déjà peur et qui occasionne des bousculades entre ceux qui montent et ceux qui descendent », témoigne un professeur de la FLSH. En effet, face à ce danger qu’encourent les usagers de cet espace, des professeurs de ladite faculté alertent les responsables universitaires avant que l’irréparable ne se produise. Le personnel enseignant a également soulevé de sérieux problèmes en matière de crowd management qui est une pratique de la sécurité publique dans laquelle de grandes foules sont gérées de manière à prévenir l’écrasement des foules, des affrontements, etc.  L’une des raisons qui expliquent cette situation est liée au seul accès dont dispose étudiants et enseignants pour accéder au bâtiment au moment où le second accès est uniquement réservé à l’Office du Bac. Pour parer à ce danger qui guette les usagers du bâtiment, ne devrait-on pas ouvrir les escaliers qui mènent à l’Office du Bac ? Entre la sécurité de l’Office du Bac et celle des enseignants et étudiants de la FLSH, la bombe démographique nous pousse à faire un choix.

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

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