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Mody Niang : “Il faut repenser l’office du baccalauréat”

Mody Niang sur les fuites notées au baccalauréat 2017

Le journal universitaire partage avec vous cet article du site homeviewsenegal.com qui donne la parole à l’inspecteur de l’éducation à la retraite Mody Niang sur les fuites notées au baccalauréat 2017.

Les fraudes massives qui ont été notées au cours de l’examen pour l’obtention du baccalauréat 2017, ne laissent pas indifférent Mody Niang, écrivain et membre de la société civile.

“Ce n’est pas la première fois que cela arrive au Sénégal. C’est extrêmement gênant pour ce pays et c’est risqué pour les bacheliers qui aspirent à continuer leurs études dans les pays européens ou ailleurs. Le baccalauréat dans ces conditions-là, quelle que soit les solutions, va perdre sa valeur. C’est extraordinaire, ce qui s’est passé. Il faut repenser l’office du bac et le baccalauréat”, a déclaré l’inspecteur de l’éducation à la retraite.

Selon Mody Niang, “le baccalauréat a été créé avec l’université de Dakar alors qu’on n’avait qu’une université, ensuite deux universités (Gaston Berger de Saint-Louis). Aujourd’hui, on est a cinq (5)”. “Il faut réformer cet office du bac. Ce n’est plus l’office du bac d’une université, mais l’office du bac de plusieurs universités. C’est extrêmement important. Je ne conçois pas qu’un homme soit laissé à la tête de cet office depuis plus de15 ans”, indique-t-il.

Mody Niang dit ne pas comprendre que les autorités gardent le silence sur cette affaire de fuites massives. “Je suis sûr que si c’était en France, en Allemagne, en Belgique ou en Suède, les autorités prendraient des mesures provisoires, en attendant que les enquêtes aboutissent. Mais au Sénégal, le Président, le Premier ministre, le ministre de l’Enseignement supérieur sont tous muets. C’est inadmissible. Il faut que la lumière soit faite. Ces autorités ne peuvent pas se taire”, peste Mody Niang.

Written by Binette Ndiaye

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