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Emploi des jeunes : Le Meds promeut de nouveaux paradigmes

Meds

Le Meds invite l’Etat et le secteur privé à changer de paradigme dans la mise en œuvre de sa politique de l’emploi des jeunes. Son président Mbagnick Diop plaide pour des stratégies innovantes et durables, orientées sur les réalités de nos programmes éducatifs et de développement nationaux et régionaux.

 La 19e édition du Forum premier emploi des jeunes a vécu hier, avec comme thème : « Défis de l’employabilité, économie de la connaissance et emplois jeunes ». Pour cette 19e édition, le MEDS a accentué sa  réflexion d’Intelligence prospective vers un grand bouleversement de nos certitudes, face à une nouvelle économie disruptive.  Dans son intervention, le président du Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS), Mbagnick Diop, a plaidé pour un changement de paradigme pour lutter contre le chômage des jeunes. « Pour répondre aujourd’hui avec efficacité, nous devons avoir des stratégies innovantes et durables, orientées sur les réalités de nos programmes éducatifs et de développement nationaux et régionaux », a-t-il déclaré. « La compréhension et la maitrise de l’économie de la connaissance, nous apportent une excellente lecture des nouvelles grilles d’opportunités et un accès significatif à l’employabilité des jeunes, dans une nouvelle économie disruptive en Afrique, dont sa jeunesse représente près de 70% de la population et 32% de la population active en Afrique subsaharienne », a-t-il souligné.

Cependant, a-t-il fait remarquer, « de nombreuses ruptures apparaissent, tant au niveau des systèmes d’insertion éducatives que dans les capacités de nos économies à générer des emplois innovants et assurer les solidarités intergénérationnelles.»  Il s’agira, poursuit-il,  « d’explorer, de façon soutenue, les gisements de valeur ajoutée éducative, de métiers et d’emplois non encore suffisamment exploités, en particulier dans les secteurs de la transformation digitale, du Numérique, des H.I.M.O (Travail à Haute Intensité de Main d’Œuvre) comme l’Economie Verte et  l’Economie de la Connaissance. «Nous devons essayer, tous ensemble, de miser sur ces nouvelles perspectives pour mieux comprendre, s’approprier l’étendue de l’économie du savoir et l’adapter à notre politique d’émergence économique, le PSE, afin de mieux renforcer et valoriser l’employabilité des jeunes.» Selon le président du Meds, « nous pouvons créer plusieurs milliers d’emplois à très court terme si nous exploitons toutes les différentes composantes de l’Economie de la Connaissance. « Dans l’Economie de la connaissance, la numérisation, le développement continu des technologies, les évolutions démographiques et les préoccupations écologiques transforment les métiers actuels et sont sources de plusieurs milliers d’emplois », fait-il savoir.

Pour ce faire, «il nous faut comprendre les nouveaux enjeux économiques et s’y adapter. » Il mise également sur les emplois durables de l’économie verte qui, selon lui, « sont des emplois à valeur ajoutée puisqu’ils contribuent à la transformation structurelle de l’économie. » Pour illustrer ses propos sur l’exemple d’économie verte, il cite le cas du Sénégal qui a déjà créé plus de 1000 emplois verts et projette un objectif de plus de 5000 emplois à court terme, avec le Programme de Renforcement des Acquis (Prca), réalisé en partenariat avec la Coopération néerlandaise. A l’en croire, les emplois innovants et structurants de l’économie de la connaissance sont au cœur du développement durable et apportent une réponse aux enjeux mondiaux de la protection de l’environnement, du développement économique et de l’inclusion sociale. « Dans le cadre actuel de mondialisation de la production, de la globalisation financière, la digitalisation et l’interconnexion du monde actuel, la réussite de toute initiative et programme d’insertion des jeunes est forcément dans l’interaction du rôle des technologies, des partenaires au développement, des partenaires sociaux et de la Société civile », conclut-il.

 

 

rewmi.com

Written by Fama

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