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Clôture de la semaine de l’enfant : Poursuite de la lutte contre la maltraitance des tout-petits

maltraitance des tout-petits

Le ministre de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’enfance, Mme Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop a clôturé, hier à Toubacouta, la semaine nationale de l’enfant. Elle a saisi l’occasion pour rappeler les importantes mesures prises par le gouvernement sénégalais pour lutter contre la mendicité des enfants, à travers la mise en œuvre effective de la stratégie nationale de protection des enfants, la modernisation et le soutien aux « daara ».

Le message du ministre de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’enfance, Mme Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop, sur les importantes mesures prises par le gouvernement sénégalais pour lutter contre la mendicité des enfants, à travers la mise en œuvre effective de la stratégie nationale de protection des enfants, n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd puisque le représentant des maîtres de « daaras », qui a magnifié ces efforts de l’Etat, a reconnu la complexité du phénomène de la mendicité des enfants qui a fini de prendre des formes de plus en plus préoccupantes qui mettent en danger la sécurité, la santé et le bien-être des enfants à cause de l’exploitation et de la maltraitance qui en résultent.

Un constat réel qui a amené le ministre Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop à se demander « comment on peut rester indifférent  face à ces enfants en haillons, misérables, pieds nus, exposés aux intempéries et aux autres dangers de la rue. Ils subissent des violences physiques, psychologiques, verbales et sont victimes de maltraitance, d’enlèvement, de meurtre, entres autres ». Qui plus est, des études montrent que la plus grande majorité des enfants mendiants à Dakar sont des talibés et que les 95% proviennent des régions de l’intérieur du Sénégal et des pays limitrophes. C’est dire, a-t-elle ajouté en s’adressant surtout aux parents, tous les risques auxquels nos enfants sont exposés quand ils ne sont plus entre les mains de leurs ascendants.

Mme Ndèye Ramatoulaye Guèye Diop est revenue sur le drame douloureux survenu en décembre et qui avait frappé des enfants du village de Keur Baka Diaw, dans la commune de Keur Saloum Diané, victimes innocentes de l’incendie de leur « daara » à Mbour. Elle s’est appesantie sur un certain nombre de mesures prises par l’Etat pour assainir le milieu des « daara » et accélérer l’abandon de la mendicité ». En tout cas, les mesures annoncées semblent agréer les maîtres de « daara » de la zone de Toubacouta. L’impérieuse nécessité de réorganiser le système est ressortie dans les différentes interventions.

Une attention à accorder aux pupilles de Betenty
Le député maire de Toubacouta, Pape Seydou Djancko, a plaidé pour la cause des 50 pupilles de la nation, suite au drame de Betenti occasionné par le chavirement d’une pirogue, avec comme conséquence la disparition de plusieurs femmes parties à la cueillette des huitres. Leurs enfants sont encore laissés à eux-mêmes. Même si,  a indiqué le maire de la localité, des audiences foraines ont été organisées pour permettre à ces pupilles de la nation de disposer de pièces d’état civil. « C’est cette opération qui a retardé la procédure pour une meilleure prise en charge de ces enfants orphelins », comme l’a souligné le ministre de la Bonne gouvernance et de la Protection de l’enfance qui déroule actuellement la seconde phase du plan de retrait des enfants de la rue.

lesoleil.sn

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

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