L’université Cheikh Anta Diop de Dakar vient d’être dotée d’un Centre international de recherche et de formation en génomique appliquée et de surveillance sanitaire (Cigass).
Construit sur 2 000 m2, ce joyau initié par le professeur parasitologue Daouda Ndiaye est une première en Afrique. Ceci, grâce au partenariat entre l’université de Harvard de Boston aux États-Unis et le Service de parasitologie de la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie de l’Ucad depuis maintenant plusieurs années.
Au nom du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Amadou Gallo Diop a d’abord apprécié ce projet de l’éminent professeur Daouda Ndiaye. Selon le directeur de la Recherche et de l’Innovation qui est venu présider le lancement officiel des activités de ce centre, le Cigass est une réalisation importante.
Pour le représentant du MESRI, cela vient au moment où le chef de l’État Macky Sall a donné instruction au ministère, il y a de cela plus d’un mois, de mettre sur sa table un plan national stratégique pour la recherche et l’innovation. ‘’Il n’y a aucun pays dans ce monde qui s’est développé sans avoir soutenu et investi dans la recherche et l’innovation’’, dira-t-il.
C’est pourquoi il salue l’initiative de l’universitaire Daouda Ndiaye qui a ainsi réussi à trouver des partenaires très puissants à l’intérieur de son pays et des partenaires internationaux, notamment ceux des États-Unis, la fondation Bill Gates et d’autres instituts pour la concrétisation de ce projet.
Suivant ses explications, il indique que le domaine principal de recherche qui est la base du professeur Daouda Ndiaye dénommé ‘’géonomie’’, constitue la médecine du futur ou ce qu’on appelle ‘’la médecine de précision’’. Cela signifie qu’on va aller jusqu’au génome des organismes qu’ils soient humains, animaux ou parasitaires ou virologiques. Donc, ce centre technologique vient en appoint pour combler un vide dans le secteur de la santé qui, jusqu’ici, peinait à en disposer. Pour ne pas dire que la Covid en est un exemple.
A ce stade, il faut noter, d’après lui, qu’il a fallu également un coup de pouce d’un peu plus d’un milliard de la part du chef de l’État pour la finalisation de ce projet. Cela en appoint aux efforts surhumains du Pr. Ndiaye et l’appui des partenaires, et l’encadrement de l’université Cheikh Anta Diop.
Se réjouissant de la présence des délégations venant de l’ensemble des pays du monde, le professeur Daouda Ndiaye a particulièrement adressé ses remerciements à la fondation Bill Gates pour son soutien financier. Mais également le chef de l’État Macky Sall, le ministre de la Santé et de l’Action sociale, le ministre de l’Enseignement supérieur et les recteurs. Le docteur entrevoit déjà à renforcer, collaborer et mettre en place des plateformes nouvelles pour permettre de lutter contre les grandes pandémies qui ont pour nom la Covid, le paludisme, le sida, la tuberculose, Ebola, Zica, entre autres. L’objectif, c’est aujourd’hui comme demain d’aider le public davantage, le Sénégal en général à acquérir de nouvelles technologies de pointe comme dans les grands pays, afin qu’il reste devant dans la lutte contre ces pandémies au plan mondial.
Pour la pérennisation de ce projet, les parties prenantes ont procédé à une signature de convention par le règlement intérieur du Cigass.
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