Des élèves entre l’espoir et le désespoir ! Selon une certaine opinion, il semble qu’au Sénégal être un agent d’état civil ne demande pas une formation qualifiante. Il suffit juste d’avoir des bras long pour s’intégrer sans ce milieu. Vrai ou faux, de telles suppositions devraient attirer l’attention des autorités compétentes à plus de vigilance.
Cette manière d’y accéder serait probablement à l’origine de nombreux extraits fictifs dans beaucoup de collectivités locales. Ce qui, évidemment, installe la peur et l’inquiétude chez les élèves notamment chez les candidats du BFM et BAC de 2015/2016.
D’ailleurs, cette année beaucoup d’élèves de la terminale sont dans l’obligation d’attendre l’année prochaine pour se présenter aux examens de fin d’étude. A ce titre, Dieynaba K. signale :
» Je suis découragée parce qu’il y a quelques jours j’étais à la sous-préfecture pour faire un extrait, mais finalement l’agent m’a dit que mon extrait a un double numéro et le mien est considéré comme faux ».
Ces futur candidats appellent les autorités administratives et municipales à trouver des solutions face à ces problèmes qui, qu’ils perdurent, risquent de gâcher bien des avenirs.