Le Journal Universitaire vous présente le 11e article reçu dans le cadre du concours de rédaction d’articles lancé par le Groupe PRÉCISION. L’intitulé de cette contribution est « La vie estudiantine : douleurs et réussite ». L’auteur s’appelle Cheikh GNING. Il est étudiant en Licence 1 à l’UVS.
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La vie estudiantine : douleurs et réussite
En terminale, le rêve ou le souhait majeurs de la plupart des élèves est de décrocher le baccalauréat afin de franchir le Rubicon existant entre le lycée et l’université. Et dont ce diplôme est le seul billet d’entrée. Autrement dit le baccalauréat constitue le permis d’entrée à l’université pour l’élève. A cet effet l’élève ignore complètement la vie universitaire. Il ne s’intéresse même pas à ce qui passe à l’université. C’est juste après l’obtention du baccalauréat qu’il commence à s’interroger sur l’université et ses conditions précaires des étudiants.
D’habitude, le bachelier surnage dans une ignorance aveugle c’est ainsi il tend vers les anciens pour qu’ils lui décrivent la vie estudiantine. Mais ces derniers oscillent continuellement, entre pitié et sympathie, aversion, dégoût et gêne lorsqu’ils s’expriment à propos de leurs conditions de vie. Ils en ont globalement une image arrêtée et peu nuancée. Mais ces anciens ne veulent jamais choquer l’esprit du bachelier. C’est ainsi qu’ils lui indiquent les procédures à faire d’abord.
De prime abord, la première chose qui est nécessaire à l’élève après l’obtention du baccalauréat c’est d’aller s’inscrire sur campusen adopté depuis depuis 2012. Il doit effectuer trois (3) choix dans chacun des universités publique du Sénégal qui sont au nombre de six : université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), université Gaston Berger (UGB), université de Thiès (UT), université d’ Assane Seck de Ziguinchor (UASZ), université Alioune Diop de Bambey (UADB) et en fin université virtuelle du Sénégal (UVS). Ainsi après avoir orienté dans un de ces établissement il passe à l’acte suivant pour finaliser son orienter. A cet effet il va payer ses inscriptions financières qui s’élèvent au coût de 25 500 fcfa auprès des services comme WARI, JONI JONI, Ecobank… Apres cette phase des inscriptions le bachelier entame l’inscription pédagogique qui lui permet de valider ses inscriptions administratives. Il doit dans ce sillage constituer un document administratif afin de le déposer au niveau de la scolarité.
A cet effet l’étudiant commence être au courant des difficultés que confrontent ses anciens mais aussi ce qui règne dans le temple du savoir. En effet la première chose que soulignent souvent les nouveaux bacheliers en est que l’étudiant une fois à l’université ne vit plus il survit. Il nage sur des conditions insupportable, déplorable. Et Sa vie lui parait étrange et différente de la vie habituelle. Il comme à être victimes d’énormes souffrances.
Et de prime abord la situation la plus fréquente pour l’étudiant nouvellement intégré l’université constitue le problème d’accès aux logements. En effet, étant considérée comme le carrefour de tous les apprenants autoritaire du baccalauréat, l’université regroupe des étudiants venant de toutes les régions, de tous les départements, de toutes les communes, de tous les coins et les recoins et même des étudiants venant de toute les nations. Cette situation fait naitre le surpeuplement au sein des temples du savoir du Sénégal. Ainsi cela est la source principale des problèmes de logements dans l’ancêtre de toutes les universités publiques du Sénégal. A l’université Cheikh Anta Diop(UCAD) par exemple le rythme de progression d’étudiants est très remarquable en un laps temps. En effet l’UCAD compte en 2001 moins de 25 000 étudiants et en 2017 il détient environ 80 000 étudiants. Cette percée importante des étudiants fait naitre la misère au sein du temple. De ce fait ce qu’il faut retenir en est que l’étudiant venant de loin peine à trouver un logement surtout lorsqu’ ‘il n’avait pas un parent ou un tuteur proche. C’est cette situation qu’Abdoulaye Fall vécu. C’est un étudiant en géographie venant de Ndiaye Thioro une localité qui fait environ 150km de Dakar. Venant la première fois à l’université, Abdoulaye n’a ni de parents, ni d’amis, encore moins encore la moindre connaissance qui peut lui héberger. C’est ainsi il est contraint de passer les nuits dans les couloirs du pavillon A. il dépose ses bagages dans une boutique de la place. Fall Abdoulaye vécue toujours des dures journées qu’il passe entre les amphis, la bibliothèque et les restaurants. C’est cette éprouve problématique dû à l’impossibilité d’accéder aux logements que ce jeune étudiant à faire face pendant une année. Une année universitaire de douleur et de souffrance qui affecte toujours l’esprit d’Abdoulaye. Mais il n’est pas la seule victime des souffrances de l’université.
Ainsi le surpeuplement de l’université affecte les amphis théâtre. Ces derniers sont surchargés comme l’exemple des amphis de la faculté de droit, du FASEG et de la faculté des lettres.
Par ailleurs loin d’être achevé les problèmes qui gangrènent les universités publiques aux Sénégal affectent aussi la restauration. A l’Université Gaston Berger (UGB) comme illustrations, les étudiants sont obligés de lever tôt soit à 5h ou à 5h30 et de courir afin d’être devant les restaurants avant 6h. En effet à chaque heure de repas, d’interminables files d’attente se forment sur des centaines et des centaines de mètres. Certes bien vrai qu’important nombre de cantines alimentaires existent dans l’enceinte du temple. En revanche financièrement beaucoup d’étudiants ne peuvent pas y accéder. C’est ainsi ils sont obligés de choisir les restaurants publiques même si l’attente pour prendre les repas devient longue. ET une fois arrivé au bout de la queue, il y’a toujours la même chose à manger : le plat nationale « thiébou djienne », le « mafé », du « niankatal » etc. Cette répétitive fait toujours naitre des maladies comme des mots de ventes etc. Cela illustre que la vie estudiantine est gouvernée par la souffrance.
Ainsi la souffrance que vécu quotidiennement les étudiants est aussi noté aux niveaux des bourses. A l’instar du soldat qui n’a qu’à son arme pour faire face à ses ennemis. L’étudiant lui aussi, il n’a que sa bourse pour vaincre la souffrance. En effet la bourse est destinée à accompagné l’étudiants sur sa scolarité. Elle devient pour lui un salaire, un devoir ou même une normalité après un travail achevé. Bref elle est sacrée à l’étudiant. Mais souvent l’étudiant peine à la recevoir à la fin du moi pour ce qui ont la chance de l’avoir. Ce qui veut dire que la bourse n’est pas accrédite à tous les étudiants. Et l’étudiant ne pense qu’à sa bourse sociale pour réglementer certaines dépenses comme l’achat des tickets, et d’autres nécessités. Donc les non boursiers sont les plus souffrants financièrement. Par ailleurs le retard du payement de la bourse traduit des grèves répétitives des étudiants. Souvent dans les universitaires comme UCAD et UGB les étudiants ne tardent même pas de barrer la route en cas de retard du payement. Ainsi ceux d’UASZ, d’UT et d’Alioune Diop de Bambey n’en restent pas aussi derrière d’handicaper le système éducatif.
Ce passage est une parfaite illustration de la souffrance des étudiants qui reste toujours un problème majeur qui revient toujours sur les devant de la scène.
En outre en dehors des difficultés pédagogique, sociale et financière les étudiants souffrent aussi des problèmes d’accès à l’internet. Etant considérer comme une futur cadre et professionnels dans sa spécialisation, l’étudiants est obligés de savoir et métriser l’informatique et l’internet. Mais malheureusement dans nos universités l’accès à l’internet à temps réel et normal reste un rêve pour les étudiants. Ce qui veut dire que les étudiants confrontent d’énormes difficultés pour accéder à l’internet afin d’accomplir leurs recherches. A titre d’exemple les étudiants de l’université virtuelle du Sénégal (UVS) souffrent de ce problème. L’UVS a été considérée comme l’université du 21eme siècle car l’enseignement se fait à distance par le biais de l’internet. A cet effet les étudiants qui ont été orientés dans cette nouvelle université bénéficient d’une machine ou d’une tablette plus une clé et une puce 3 G de connexion. Mais le malheur en est que la majorité des étudiants qui y sont orientés ne savent même pas manipuler une machine. Ainsi la connective n’est pas très accessible. Ce qui veut dire que l’UVS est adoptée au Sénégal d’une manière précoce. Cela affecte même l’esprit des étudiants. D’après les informations recueillirent par un ami étudié à l’UVS du nom Cheikh même lors des examens ils soufflent du problème de connexion. Ainsi en dehors de la connexion les uvsois sont victimes d’une lenteur de système éducatif. En effet chaque promotion ou cohorte a perdu une année d’avance sans faire cour. Ce qui justifie toujours les problèmes majeurs que vivent quotidiennement les étudiants.
Ainsi il serait impossible de relater ou d’évoquer les nombreux difficultés confrontent les étudiants de part leurs pluralités et leurs diversité. Chaque fois la question de la vie des étudiants revient sur le devant de l’actualité.
A cet effet la question qui mérite d’être poser s’est à savoir : la réussite est-il possible avec ces innombrables difficultés.
Certes la vie estudiantine n’est pas du tout aisée. Cependant cela n’empêche pas aux étudiants de s’accrocher pour décrocher. Ainsi en dépit des douleurs qu’ils vécurent quotidiennement, les étudiants reste aussi sereine à l’égard de leurs cours. En effet beaucoup d’étudiants sortent chaque avec leurs maitrises ou doctorats malgré les problèmes. Ainsi nos universitaires continuent de montrent et d’imposer leurs leaderships malgré les problèmes.