Notre pays à fait de grand pas en ce qui concerne la promotion féminine. Ainsi depuis l’alternance on ne cesse de voir des femmes occuper de hautes fonctions politiques. Nous avons ainsi noté, entre 2000 et 2014, deux femmes premier ministre au Sénégal. Même si des efforts sont entrain d’être menés pour le respect et l’égalité entre l’homme et la femme, force est de reconnaître qu’il reste beaucoup à faire si on veut réellement éradiquer le fléau que constitue la perception archaïque de la société sénégalaise ou du moins de certaines ethnies sur la femme. C’est pourquoi il importe de souligner qu’il y a encore des femmes qui manquent presque de tout y compris même la « liberté ».
Au Sénégal les zones rurales sont également très en retard pour l’émergence de femmes leaders, du fait tout simplement que pour ces derniers et dans certaines zones, la femmes n’est faite que pour servir à l’homme. elle n’a pas le droit à une éducation avancée ni à une formation professionnelle. Pour ces dernières également, la santé, l’accès à la formation, à l’information et à la terre sont des préoccupations récurrentes. elles son également victime de violences physiques et verbales de toutes sortes (viols, agressions insultes…). Combien de ces femmes meurent tout les ans par délivrance, faute d’assistance médicale, combien de ces femmes sont couvertes toutes leur vie d’un drap de mélancolie, faute d’une société complice qui, pour les assujettir à jamais, prononce sans complexe des phrases du genre « djiguène dey nango mougne » ou encore « kholal si say dom » et pire encore « so beugué diour dom you bakh fok nga dégal sa diékeur ». Des phrases qui ne sont au fond que le dernier fouet qui accompagne les chaines de l’esclave qu’est devenue la femmes dans une société inégalitairement façonnée.