L’Institut de Population, Développement et santé de la reproduction (IPDSR) de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) a organisé ce mercredi 27 mai 2015 sa journée annuelle d’animation scientifique. Le thème de cette 11e édition portait sur « Méthode de résolution des problèmes (MRP) ». La journée a été ouverte sous la présidence effective de Monsieur le Recteur Professeur Ibrahima Thioub, Monsieur le Directeur de l’IPDSR Professeur Guélaye Sall, entre autres personnalités de l’enseignement supérieur venues assister à cette rencontre.
L’IPDSR, créé en 2001, est à la croisée de plusieurs disciplines permettant de saisir les différentes facettes de l’Université dans sa contribution aux efforts de développement. Tous les trois ans, l’Institut organise un symposium international sur un thème d’actualité.
Entre autres moments phares de cette rencontre, il y a lieu de noter la présentation de travaux très enrichissants réalisés par de brillantes étudiantes de l’IPDSR qui se sont investies auprès de différentes structures sanitaires du Sénégal et de la sous-région.
Le premier exposé a porté sur « Les facteurs de la discontinuité dans la pratique contraceptive au centre de santé Gaspard Kamara ». Il a porté la signature de Madame Sokhna Ndiaye Diop.
Le second, présenté par Madame Fatou Bintou Tambedou traitait de la question des « Facteurs limitant l’utilisation des méthodes contraceptives dans la communauté rurale de Bambilor ».
La première contribution intitulée « Contribution à l’amélioration de la qualité de l’offre de services : cas du service de gynéco-obstétrique de l’Hôpital Militaire de Ouakam de Dakar au Sénégal » a été présentée par Madame Phirmine Moussavou Pambo qui, comme les autres, a entretenu l’assistance de ses trouvailles lors de ses investigations de terrain.
Les deux dernières contributions, venues de la sous-région notamment au Gabon, ont été l’oeuvre de Madame Léa Viviane Bambouyi en binôme avec Madame Chantal Noemi Mboumba. Leurs thèmes traitaient respectivement de la « Contribution à l’amélioration de la charge de travail au service de consultation pré et post-natale du centre de santé d’Okala à Libreville au Gabon ». Les présentatrices ont aussi la « Contribution à l’amélioration du système de renforcement au niveau central de la pyramide sanitaire sur la prise en charge des enfants malnutris de 0-59 mois : cas du centre de nutrition de la Peyrie Libreville (Gabon) ».
Tout compte fait, la journée a été riche en échanges et a permis d’envisager des stratégies et moyens en vue de venir à bout des différents problèmes qui gangrènent les structures sanitaires en général et les services gynéco-obstétriques en particulier. Entre autres difficultés auxquelles ces structures sont confrontées, il convient de signaler le manque de salle d’attente, la longueur du temps d’attente, le manque de personnel et l’état peu envieux de l’accueil.