Le Journal Universitaire vous présente le 21e article cadre du concours de rédaction d’articles lancé par le Groupe PRÉCISION. L’intitulé de cette contribution est « Insertion et l’emploi des jeunes après la formation ». L’auteur s’appelle Fatou NIANG.
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Insertion et emploi des jeunes après la formation
Le manque d’informations sur le marché du travail est reconnu comme étant un facteur qui rend difficile la confrontation de l’offre et de la demande de travail. Bon nombre d’individus sont en chômage ou en situation d’inactivité du fait d’une méconnaissance des méthodes de prospection sur le marché.
Insertion de l’emploi des jeunes après la formation
Dans tous les pays du monde, la problématique de l’emploi des jeunes se pose de manière cruciale, c’est un défi majeur qui se pose à tous les gouvernements. Ainsi, au Sénégal réduire le chômage des jeunes constitue un problème pour les pays africains qui ont une population majoritairement jeune. Le Sénégal dispose d’une population jeune et dynamique, ce dynamisme démographique est un atout favorable selon la division de la population
Oui sont les chômeurs ?
On distingue, d’une part, les primo-demandeurs ou chômeurs en quête du premier emploi, plus nombreux (53,5%) sur le marché de l’emploi, et d’autre part les anciens occupés ou chômeurs ayant perdu leur emploi.
Les raisons de pertes d’emplois sont variées mais généralement involontaires. Près de la moitié des chômeurs ont perdu leur dernier emploi pour cause de licenciement ou de faillite de leur entreprise. En revanche, 11,5% ont quitté leur emploi en raison d’une rémunération insuffisante et 15,6% à cause des autres conditions de travail.
Le type d’emploi recherché
Plus de six chômeurs sur dix (60,1%) cherchent un emploi permanent à plein temps, 11,6% un emploi permanent à temps partiel et moins de 5% un emploi temporaire.
La plupart des chômeurs souhaiteraient travailler dans une micro entreprise/à leur propre compte (25,2%) ou dans une grande société privée (27,1%). Peu de chômeurs sont attirés par l’administration publique et les entreprises publiques ou parapubliques (11,1%).
Prétentions salariales des chômeurs
Selon la direction de la prévision et de la statistique (DPS) et de la statistique, les chômeurs souhaiteraient disposer d’un revenu moyen mensuel de 119 700 FCFA. Cette prétention salariale est plus élevée chez les hommes (159 100 FCFA pour les primo demandeurs contre 142 000 FCFA pour les anciens occupés). Ces montants sont de 97 500 FCFA et 81 500 FCFA respectivement pour les femmes.