L’Union générale des étudiants libres (UGEL), principale organisation estudiantine, s’installe dans une logique de conflit avec le ministère de l’Enseignement supérieur. L’objet de la discorde : la situation socio-pédagogique catastrophique dans laquelle se débattent les étudiants algériens.
«Nous avons pris contact avec le ministre de l’Enseignement supérieur, Tahar Hadjar. Nous lui avons soumis les problèmes auxquels font face les étudiants, mais rien n’a été fait jusqu’ici», a indiqué le chargé de la pédagogie de cette organisation, Abdelkader Hanich, dans un entretien accordé au quotidien El Bilad, ajoutant qu’une grève générale est programmée à partir du début du mois prochain et que celle-ci devrait toucher toutes les universités et les écoles supérieures à l’échelle nationale.
Depuis le début de l’année universitaire, l’UGEL a à maintes reprises interpellé le département de Tahar Hadjar sur la situation déplorable des étudiants, qui manquent pratiquement de tout. «Même les services rudimentaires comme le transport ne sont pas garantis», a déploré M. Hanich, soulignant que la dignité de l’étudiant fait actuellement l’objet de toutes les atteintes.
L’intervenant a également fait référence au problème des «transferts» indiquant que les dossiers déposés par les étudiants désireux de changer de filière demeurent toujours dans les tiroirs de l’administration. Pourtant, a-t-il affirmé, «la plupart d’entre eux sont ceux d’étudiants ayant des moyennes très élevées».
