A l’Université, des déchets diversifiés sont brûles sans tenir compte de leur composition. Ils sont composés de matières plastiques, de papiers, entre autres. Cette situation constitue un danger pour les centaines d’étudiants qui font cours au nouveau bâtiment car la libération de gaz carbonique affecte la qualité de l’air respirée par les étudiants, ainsi que le personnel administratif. En plus, ce gaz libéré contribue à augmenter les gaz à effet de serre dans l’atmosphère menaçant la durabilité de la couche d’ozone. Même si la quantité de gaz rejetée est moindre, c’est trop ! Car notre atmosphère ne connait pas de frontière. Où que nous soyons, nos actions aurons des répercutions dans l’espace car l’atmosphère de notre planète est une et indivisible (Home, 2009).
La prolifération des déchets plastiques constitue une menace pour la salubrité de cet espace car elle contribue à la dégradation des sols, menaçant les activités de plantation des arbres. Elle empêche aussi l’infiltration des eaux pluviales, ce qui est favorable à l’occupation de certains espaces de l’Université par les eaux pluviales.
Face à cette situation, la faculté doit mettre en place un système de gestion efficace des ordures. Il s’agit d’abandonner cette méthode qui consiste à brûler les ordures et de signer un accord de partenariat avec une société de collecte des ordures comme l’Entente CADAK-CAR car on ne doit pas mettre un dépotoir à quelques mètres des lieux de fréquentation de milliers de personnes.
Posons la question de savoir à quoi servent nos cours et expériences pour une gestion durable des déchets ? Compte tenu de cette situation, l’implication des départements et des étudiants spécialisés dans ce domaine doit servir de banc d’essai pour une gestion durable des déchets.
L’administration (COUD et UCAD) doit réglementer l’utilisation des tasses de café au sein de l’espace et mettre en place une large politique de sensibilisation des étudiants sur les impacts nocifs de ces tasses ainsi qu’une politique de récupération durable des plastiques. Ces déchets peuvent être réutilisés après une véritable politique de collecte et de recyclage. Par exemple, implanter « des poubelles vertes » pour les tasses de café et autres plastiques, et « les poubelles bleues » pour les papiers. Ces poubelles doivent être multipliées en tenant compte de l’effectif des étudiants et de leur accroissement. Par exemple lancer une campagne : « une poubelle verte ou bleue pour 20 étudiants ».
À l’approche du lancement des Objectifs du Développement Durable (ODD de l’ONU) en septembre 2015, la gestion et l’utilisation durables et écologiques des ressources (l’utilisation de l’eau, de l’électricité, entre autres) doivent être une priorité pour l’administration de l’UCAD.
©MALICK.2D, 2015
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Bonjour! D’autres images montrant le problème de la gestion des déchets à l’UCAD sont publiées aussi sur mes deux pages facebook: les volontaires du developpement durable et MALICK.2D.