Le G7 et l’UNESCO accueilleront la Conférence internationale de Paris, Innover pour émanciper les filles et les femmes par l’éducation, le 5 juillet au siège de l’UNESCO et lanceront un appel à la mobilisation en faveur des filles et des femmes par une éducation de qualité et des possibilités d’apprentissage pour la vie quotidienne et le monde professionnel.
Des responsables et décideurs politiques, dont les ministres de l’éducation du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni), aborderont ce sujet prioritaire à la suite de la réunion ministérielle conjointe du G7 sur le développement et l’éducation qui se tiendra le même jour, également au siège de l’UNESCO, en amont du sommet du G7 organisé en août à Biarritz (France).
De 14h30 à 17h30, les ministres de l’éducation des pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) et du Sénégal rejoindront leurs homologues du G7. La Directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, ouvrira la Conférence au côté du ministre de l’Europe et des affaires étrangères de la France, Jean-Yves Le Drian, et du ministre de l’éducation de la France, Jean-Michel Blanquer. Ils seront rejoints par plusieurs personnalités notamment la lauréate du prix Nobel de la paix, Malala Yousafzai (Pakistan), l’économiste Ester Duflo (France) et la joueuse de football Nadia Nadim (Afghanistan, Danemark).
Le président français Emmanuel Macron clôturera la Conférence.
A cette occasion, l’UNESCO présentera sa nouvelle initiative Son éducation, notre avenir qui vise à encourager la coopération internationale autour de trois piliers principaux : de meilleures données, de meilleures politiques et de meilleures pratiques pour l’autonomisation des filles et des femmes par l’éducation.
Dans ce contexte, l’UNESCO présentera le Rapport 2019 sur l’égalité des genres Bâtir des ponts pour promouvoir l’égalité des genres. Il fournit les premières données détaillées de l’aide allouée à l’égalité des genres dans l’éducation par les membres du G7 (sous embargo, voir ci-dessous).
Au-delà des investissements, le rapport appelle à un plus grand engagement politique et législatif et souligne la nécessité de s’attaquer aux normes et aux attitudes négatives en matière de genre dans une société où l’enseignement reste une profession exercée par une majorité de femmes, les postes de direction étant souvent occupés par des hommes. Dans 28 pays, pour la plupart à revenu élevé, 70 % des enseignants du premier cycle du secondaire sont des femmes, mais les femmes ne représentent que 53 % des directrices d’école.
Au-delà de l’école, l’inégalité des chances persiste dans les cursus techniques et professionnels qui restent des bastions masculins. Un quart seulement des personnes inscrites dans les cursus d’ingénierie et dans les technologies de l’information et de la communication sont des femmes. Sur la base de ces données, l’UNESCO lancera un nouvel Atlas interactif mondial sur le droit des filles et des femmes à l’éducation, un outil de suivi et de plaidoyer, qui vise à faire connaître au public l’état des législations nationales en matière d’éducation.
L’UNESCO organisera chaque année une réunion de suivi pour mesurer les progrès accomplis et analyser les données recueillies, en vue de mettre en évidence, de partager et d’intensifier les meilleures pratiques pour l’autonomisation des filles et des femmes dans et par l’éducation.
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