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En visite à la FIDAK, le ministre du commerce salue les efforts des producteurs de riz local

FIDAK 2016 la journée du Sénégal

À l’occasion de la journée du Sénégal, la Foire Internationale de Dakar (FIDAK) a reçu, dans l’après midi du mercredi 6 décembre 2016, un visiteur de marque en la personne de M. Alioune Sarr, ministre du commerce, du secteur informel, de la consommation, de la promotion des produits locaux et des PME, en compagnie de Mme Zahra Maafiri, directrice de Maroc Export et du Dr. Malick Diop, directeur de l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX) et de M. Cheikh Ndiaye, directeur du CICES. Après avoir fait le tour des expositions de riz local et des différentes régions, le ministre s’est entretenu avec la presse au stand de l’ASEPEX.

Voici l’essentiel du point de presse du ministre.

Comment se porte les produits sénégalais selon vous ?

Nous célébrons aujourd’hui la journée du Sénégal à la Foire Internationale de Dakar 2016. Cela nous a permis de visiter un certain nombre de stands. Tout d’abord, le stand dédié aux sénégalais qui nous a permis de voir tous les potentiels de productions, mais également la qualité de riz cultivé au Sénégal.

Nous avons pu visiter les stands des différentes régions qui nous ont également montré les possibilités et les productions faites au niveau de chaque région du Sénégal.

Et enfin nous sommes ici au stand réservé à l’ASEPEX qui héberge un certain nombre de PME et PMI sénégalaises et qui nous ont montré tout le talent qu’elles ont dans l’attribution de produits de grande qualité, mais aussi dans l’emballage. En bref, tout ce qui permet de valoriser tous nos potentiels.

Cela traduit également qu’il ya une ingéniosité des acteurs privés sénégalais dans la production. Naturellement il est de notre mission avec l’ASEPEX d’accompagner plus ce secteur vers plus d’excellence, la diversification mais également vers plus de marchés aussi bien au niveau régional qu’international.

Est-ce que le problème de l’emballage se pose toujours au Sénégal?

Nous avons constaté des efforts extrêmement importants notamment pour le riz. Nous avons des sociétés comme Rixel dont le produit  n’a plus rien à envier aux produits venant des autres pays comme le Brésil ou l’Inde et pourtant c’est un riz produit au Sénégal. C’est pareil également pour les produits comme Korka rice, etc. Je pense qu’elles sont plusieurs c’est-à-dire, les entreprises sénégalaises travaillent sur la qualité et sur l’emballage.

Vous avez également vu les entreprises qui sont dans les produits halieutiques et les produits transformés qui font également un excellent travail. Naturellement, il reste encore des efforts à faire et à parfaire pour certains autres secteurs.

La mission de L’ASEPEX, c’est d’accompagner les entreprises dans le design et dans l’emballage. Et c’est une mission extrêmement enrichissante que nous avons confiée à cette agence qui se bat extrêmement bien pour accompagner nos entreprises parce que aujourd’hui nous sommes dans un monde où, non seulement, il faut avoir un produit de qualité,  mais il faut avoir un produit bien pakedgé, car la concurrence se joue sur le pakedging et sur la qualité. Et je lance un appel aux entreprises privées puisqu’elles comprennent que l’emballage fait partie du produit et par ça le prix de l’emballage est beaucoup plus cher que le produit. Donc, il faut être conscient de ça et naturellement tous les services que nous avons ici servent à accompagner ces entreprises.

Quel est votre avis sur l’exportation des produits sénégalais?

L’exportation  est le prolongement du marché intérieur. Au Sénégal, nous avons noté une évolution des exportations avec 14% entre 2014 et 2015.  Cela se traduit par une qualité des produits sénégalais que l’on vend bien à l’extérieur. C’est un signal, un indicateur, mais nous lançons un appel pour que les produits du Sénégal soient consommés par la population sénégalaise parce que c’est en élargissant le périmètre de consommation de nos produits par les sénégalais et les étrangers que nous arriverons à payer le plus de croissance.

Aujourd’hui, le riz sénégalais et les produits sénégalais se consomment très bien. Il faudra naturellement continuer d’améliorer la qualité, l’emballage et surtout la promotion, car il faut que les produits sénégalais puissent être connus par les sénégalais et les étrangers pour que nous puissions être parmi les pays qui exportent le plus.

Quelles sont les politiques que vous comptez mettre en place par rapport à l’importation?

Actuellement au niveau du gouvernement, nous menons une politique de régulation de tous les produits qui sont consommés au Sénégal. Chaque fois que nous avons une offre suffisante, nous mettons en place des mécanismes et régulations conformément à nos engagements internationaux sur le plan commercial, puisque le Sénégal fait partie de l’OMC. Nous avons aussi des obligations d’engagement internationales. C’est la raison pour laquelle vous avez des produits comme la pomme de terre au Sénégal où la production est passée de 50000 tonnes  du fait que nous avons huit mois de régulation de la pomme de terre qui permet aujourd’hui à tout producteur de pouvoir vendre sa production.

Même avec le riz, nous avons mis en place des points de communication pour dire à chaque rizerie au Sénégal qu’une fois que le riz est produit, le producteur peut contacter la BND, la BRN et la CNCS pour que le produit soit acheté intégralement. Naturellement il faut que ça soit conforme à la qualité demandée. Ce sont ces politiques de régulation que nous mettons en place mais également toutes les politiques de promotion qui sont portées par l’ASEPEX au niveau international.

À Berlin, nous convoyons toujours des entreprises sénégalaises et le secteur de la mangue en est une parfaite illustration. Entre 2013 et 2015 nous sommes passés de 8 000 tonnes à 17 000 tonnes du fait de la qualité et de la promotion assurée par l’agence, mais aussi par le secteur privé du Sénégal. Donc, il faut accompagner les entreprises sénégalaises et tous les services de l’État qui se sont mobilisés.

Il faut ajouter aussi le travail qui est fait par les ministères sectoriels comme le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche qui accompagnent la promotion de leurs secteurs. Ces efforts conjugués ont fait que les exportations au Sénégal ont eu une croissance de 14% et nous visons le même résultat pour l’année prochaine.

 

Le ministre du commerce, M. Alioune Sarr visite l’exposition de riz local en compagnie de Mme Zahra Maafiri, directrice de Maroc Export, du Dr. Malick Diop, directeur de l’ASEPEX et de M. Cheikh Ndiaye, directeur du CICES.

Le ministre du commerce accueilli par les femmes transformatrices de produits locaux de la région de Fatick.

 

Le Dr. Malick Diop, directeur de l’ASEPEX et Mme Zahra Maafiri, directrice de Maroc Export rencontrant les femmes transformatrices de produits locaux.

Le ministre du commerce échangeant avec les femmes transformatrices de produits locaux.

Written by Alassane

Est un géographe de formation qui s'intéresse aux questions de gouvernance urbaine et de participation citoyenne. Il s'active également au sein du Journal Universitaire où il est à la fois éditeur et reporter pour partager les opportunités et les "bonnes nouvelles" qui émanent des universités et écoles de formation.

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