Victimes collatérales de la querelle entre leur pays et le Canada, plus de 400 étudiants saoudiens pourraient devoir quitter les établissements postsecondaires d’Ottawa.
Ils sont 246 étudiants saoudiens inscrits à l’Université d’Ottawa, 95 à l’Université Carleton et 74 au collège Algonquin.
Lundi, la télévision d’État El-Ekhbariya rapportait que l’Arabie saoudite allait interrompre les programmes de stages et de bourses au Canada
en raison de la querelle diplomatique entre Riyad et Ottawa.
Comme toutes les autres universités canadiennes, l’Université d’Ottawa suit l’évolution de la situation de très près
, a déclaré une porte-parole de l’Université d’Ottawa, Véronique Vallée, dans un courriel. Nous analysons présentement l’impact d’un départ potentiel de nos étudiants saoudiens.
Notre principale préoccupation est le bien-être de nos étudiants.
Parmi les étudiants saoudiens inscrits à l’Université d’Ottawa, la plupart l’étaient dans des programmes de cycles supérieurs, « principalement en génie, sciences et médecine ».
De son côté, le collège Algonquin a indiqué qu’il travaillait avec le bureau culturel de l’Arabie saoudite [à Ottawa] pour répondre aux besoins actuels et futurs des étudiants, que ce soit en restant à Algonquin pour compléter leurs études ou en étant transféré dans une autre institution.
En perdant leurs étudiants internationaux saoudiens, les établissements verraient s’évaporer des centaines de milliers de dollars en frais de scolarité.
L’Université du Québec en Outaouais (UQO) n’est pour sa pas touchée par la décision de Riyad, puisqu’elle n’a accueilli aucun étudiant saoudien depuis 2011.
radio-canada.ca