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Enseignement supérieur agricole: l’Afrique veut passer à l’étape supérieure

consommer local/Enseignement supérieur agricole/Recrutement de plusieurs stagiaires dans le domaine agricole

Le projet d’appui à l’enseignement supérieur agricole pour une transformation des systèmes agro-alimentaires en Afrique est en pleine gestation. Les professionnels de la question au Cameroun, sont réunis depuis hier, 28 août, dans la ville de Yaoundé. Objectif, s’approprier le concept Shaea, afin de mieux participer.

Après la réunion des ministres d’Etat de l’éducation, Science et Technologie, tenue, le 21 octobre 2016, les gouvernements africains ont convenu de renforcer la capacité des universités, avec un accent particulier sur les facultés d’agriculture. Le projet visant à renforcer les relations entre certaines universités africaines pour le développement agricole du continent est en cours de création. Pour  ce faire, cinq pays sont désignés comme pilote (université d’encrage). Entre autres, le Ghana, le Malawi, la Côte d’ivoire, le Kénya et le Cameroun.

Dans le but de mettre tous ces pays sur la même corde vocale, les experts de la Banque mondiale sollicités pour un appui financier et technique, ont entamé une suite d’ateliers nationaux devant servir aux acteurs concernés par le projet de s’en approprier en vu d’une meilleure participation. Le Cameroun, membre du groupe pilote ne fait pas exception. Pour cette raison, les enseignants, responsables des écoles de formations agropastorales et universités ; représentant des ministères concernés (Minepia, Minader, Minesup) et les professionnels en la matière au Cameroun ont répondu présent. L’atelier qui a commencé depuis, hier à Yaoundé entend sensibiliser au niveau national toute les parties prenantes.

Photo de famille experts Banque Mondiale et professionnels de la formation agricole au Cameroun

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Photo de famille experts Banque Mondiale et professionnels de la formation agricole au Cameroun

Extrait des Propos de Myriam Chaudron, Chargée du Programme agricole Banque Mondiale Yaoundé,

L’objectif principal de ce projet est de permettre de développer les compétences de hauts niveaux, qui pourrons demain contribuer à l’accélération et à la transformation des systèmes agricole et agro alimentaire. On a une composante de renforcement des universités d’encrage. Certaines universités vont être fortement appuyées. Le choix des universités va être fait sur la base d’un appel d’offre. Ensuite, on a une composante de mise à l’échelle qui va permettre de toucher d’autres acteurs qui rayonnent autour de ces universités. Parce que le projet est vraiment bâtit sur la base d’une collaboration entre tous les acteurs qui vont contribuer demain au renforcement des systèmes agricoles. Donc, on parle des universités, mais avec l’appui des centre de formation, des centres de recherches, des projets, des acteurs privés pour monter une sorte de partenariat qui servira au mieux les intérêts et les besoins futurs du système agricole en matière de compétence de haut niveaux. Ensuite, on a une composante de  coordination pour assurer une bonne coordination au niveau régional en vu de mutualiser la coopération entre les six pays qui contribuent à ce projet. Puis facilité la coordination des activités au niveau national.

Selon les attentes de tous, il est question au terme de cet atelier, de trouver les voies et moyens pour rendre plus compétitif les apprenants des écoles de formations universitaires en agri business.

Extrait propos Louis Ndjui, Directeur Général de l’Institut agricole d’Obala ( IAO)

On a plusieurs programme qui travaille avec nous. Nous sommes spécialisés  dans la formation des jeunes entrepreneurs. Le programme en cours va justement dans le sens du volet agro alimentaire. Nous pensons que tout ce que la banque mondiale est entrain de faire dans ce secteur, le développement des entrepreneurs agro pastoraux, les domaines de l’agro alimentaire et de la transformation; restent incontournable pour le développement du Cameroun. Donc, nous attendons vraiment, le renforcement des capacités, les liens entre les universités. Que notre formation soit de moins en moins théorique, mais plus pratique. Qu’elle serve vraiment à l’économie du Cameroun. Donc nos attentes sont axées sur le renforcement de nos ressources humaines, de nos infrastructures et enfin que les retombées des fonds accordée par la Banque Mondiale servent réellement pour le développement économique de notre pays.

http://Gabon – Promotion du “consommons local”: entretien avec Leny Marie AYINGONE

afrikinfo.net