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Enseignement supérieur : les jeunes issus des milieux populaires restent sous-représentés

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Les universités sont « tout autant sélectives » socialement que les grandes écoles, selon une étude.La promotion sociale dans l’enseignement supérieur existe « grâce aux filières techniques et professionnelles ».

Qui trouve-t-on parmi les jeunes qui viennent grossir les rangs de l’enseignement supérieur ? Près d’un tiers sont enfants de cadres supérieurs, alors que 11 % seulement ont des parents ouvriers, selon  une étude  que vient de publier l’Observatoire des inégalités à partir de plusieurs sources statistiques du ministère de l’Education nationale.

« Les écarts sont encore plus grands dans certaines filières », y lit-on. Dans les classes préparatoires et les écoles d’ingénieurs, où cet écart est jugé « considérable », « les enfants de cadres sont huit fois plus nombreux que ceux d’ouvriers ». Mais l’enseignement supérieur universitaire est « tout autant sélectif socialement que les grandes écoles », poursuit l’étude. Simplement, « le tri s’effectue plus tard dans le cursus ». En licence, 15 % des étudiants sont enfants d’employés et 13 %, enfants d’ouvriers. En master, ils ne sont plus, respectivement, que 10 et 8 % puis, en doctorat, 7 et 5 %. A l’inverse, la part des étudiants dont les parents sont cadres passe de 28 % en licence à 33 % en master et 34 % en doctorat.

« La promotion sociale existe »

Mais l’enseignement supérieur, « souvent caricaturé », n’augmente pas les inégalités, insiste Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités. Certes, « les filières élitistes, très bien équipées, demeurent réservées aux plus favorisés, mais la promotion sociale existe grâce aux filières techniques et professionnelles », assure-t-il.

L’étude cite notamment le cas des sections de technicien supérieur (STS) et, dans un degré moindre, celui des instituts universitaires de technologie (IUT). La part des enfants d’employés et d’ouvriers dans les BTS représente près de 40 % des 18-23 ans. Pour Louis Maurin, « ces données montrent un visage de l’enseignement supérieur un peu plus complexe que les discours simplistes qu’on entend souvent ».

« La relation n’est pas non plus linéaire entre la part d’enfants les plus favorisés et les financements, ajoute-t-il encore. Un étudiant de BTS coûte quasiment aussi cher qu’un élève de classe préparatoire. »

lesechos.fr

Written by Abdourahmane

Je suis Diplômé en Aménagement et Gestion Urbaine en Afrique, Spécialiste en économie urbaine en même tant Reporter et Éditeur au Journal Universitaire. Je suis également un passionné des TIC.

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