Après cinq mois de fermeture, la reprise des enseignements dans les universités publiques, instituts et écoles de formation du pays se tiendra à partir de demain 1er septembre 2020. Une décision prise par le Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Si des éléments de réponse ont été apportés pour une reprise des cours au niveau desdits établissements, d’autres mesures devraient être prises en compte.
A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Afin de protéger l’université contre la pandémie du Coronavirus, les autorités universitaires ont établis une batterie de mesures pour une reprise graduelle des enseignements au sein de ce temple du savoir. Conduit par le Recteur de l’UCAD, le Professeur Ahmadou Aly Mbaye , l’Assemblée de l’Université a pris, un certain nombre de mesures pédagogiques et sociales. Il s’agit notamment de la répartition des étudiants par niveau d’étude; des cours en ligne; de la mise en place de dispositifs pour le respect des mesures barrières au niveau des salles de cours mais aussi des amphithéâtres; etc.
Instituts et écoles de formation professionnelle, des établissements financièrement affectés
En ce qui concerne les établissements d’enseignement supérieur et professionnel, la reprise des activités se fera en fonction de leur situation. Ce qui veut dire que les responsables de ces structures useront de leur propre moyen pour mettre en place les dispositifs nécessaires pour une reprise normale des enseignements. Une situation qui risque d’être compliquée pour certaines écoles de formation notamment en ce qui concerne la mise à disposition de moyens matériels mais également humains pour éviter une propagation du virus au sein de leurs établissements qui pour la grande majorité sont financièrement affectés par cette situation. Un accompagnement de la part des autorités publiques ne serait pas de trop pour ces structures à vocation éducatives.
Amélioration des conditions de transports urbains, un facteur externe à prendre en compte
Si des mesures internes ont été élaborées par les autorités au sein de certains établissements d’enseignement, celles externes semblent également très importantes. Il s’agit notamment de la question des transports urbains en cette période de pandémie qui est devenue de plus en plus problématique. En effet, depuis le début de la maladie du coronavirus, les transports en commun ont reçu comme instruction de limiter le nombre de passagers au nombre de places assises afin de freiner la propagation de la Covid-19. Une décision qui a occasionné des conditions difficiles dans le transport des personnes et des biens. Combiné à cela, l’on note également une hausse du prix dans certains transports en commun. Une situation qui risque de s’aggraver et de devenir un casse-tête pour les étudiants avec la reprise des enseignements prévue ce 1er septembre 2020.