Un atelier de deux jours consacré à la production et à la gestion des données sur ‘’la migration et la reconnaissance des compétences des diasporas africaines’’ s’est ouvert mercredi, à Dakar, a constaté l’APS.
Il est organisé par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA) et le secrétariat d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur.
‘’Cet atelier qui regroupe des participants venus de quatre pays, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Maroc et le Sénégal, constitue un cadre de renforcement des capacités en vue de l’élaboration de politiques et programmes de migration fondés sur des données factuelles’’, a expliqué Sarah Boukri, chargée d’un programme de la CEA consacré à la migration. Ce programme soutient le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, adopté par les Nations unies, le 19 décembre 2018. Prenant part à l’atelier, l’ambassadeur Christian Asogba, directeur de cabinet du secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur, a insisté sur la nécessité d’avoir une ‘’maîtrise des données des diasporas africaines et la mise en réseau de celles-ci’’.
‘’Avoir des statistiques migratoires sûres permet une meilleure élaboration des politiques publiques, lesquelles doivent avoir comme soubassement des faits et données bien renseignés’’, a souligné M. Asogba. Outre la prise en compte de la ‘’perspective économique de la migration’’, avec ‘’la reconnaissance des compétences des migrants’’, cette base de données devrait permettre ‘’un meilleur suivi de la mobilité, qui est un phénomène permanent et évolutif’’, a-t-il expliqué.
aps.sn