A Dakar, les chercheurs du continent, qui tiennent une conférence sur les dérèglements climatiques, le Covid-19, vont faire des recommandations aux dirigeants pour les aider à prendre des décisions éclairées sur ces questions.
C’est un rendez-vous de chercheurs : l’Association africaine des sociétés civiles pour la recherche (Arocsa) tient depuis hier, une conférence sur «La sauvegarde et le maintien de la santé physique et environnementale, au sortir de la pandémie du Covid-19». Ensemble, les décideurs politiques et les chercheurs sont en train de réfléchir sur cette pandémie, sur les réponses données pour en sortir. Mamadou Drame, assesseur à la Fastef de l’Ucad, explique : «C’est l’occasion de se retrouver et de réfléchir ensemble avec les gens qui viennent du Nigeria, de l’Afrique du Sud, de l’Ethiopie et du Ghana.» Un partage d’expériences.
Au-delà du Covid-19, il y a aussi le débat sur le dérèglement climatique. Ce thème est devenu une urgence comme le montre la succession de pluies diluviennes de ces derniers jours à travers le pays. «Nous allons réfléchir par rapport au développement et la sauvegarde de l’environnement. Dakar est un exemple. Car on se rend compte de plus du dérèglement climatique attesté par les inondations notées ces derniers jours suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues dans le pays. Face à une telle situation, quel est le rôle de la Société civile ?», s’interroge-t-il. Il répond : «Très souvent, on met l’accent sur quand il s’agit des Osc (Organisations de la Société civile) sur les aspects politiques, mais pour Arocsa, la Société civile ne se limite pas à la politique, mais aussi aux aspects environnementaux et sanitaires.» Pour Mamadou Dramé, qui tenait le point de presse de lancement de cette conférence, c’est sur «ces aspects que les organisations de la Société civile réfléchissent». «Et c’est l’occasion de mettre ensemble les praticiens, les décideurs ensemble pour réfléchir sur ce qu’ils sont en train de faire. L’objectif recherché, c’est pour qu’il y ait un impact sur les populations.»
Il faut noter qu’Arocsa, créée en 2015, qui est jusqu’ici une organisation de pays anglophones, veut s’élargir aux chercheurs francophones en organisant sa 6e conférence au Sénégal. «Nous voulons étendre cette organisation au niveau des pays francophones, c’est pourquoi nous sommes venus au Sénégal», annonce Shaninomi Elibo, directeur de programme à Arocsa.
lequotidien.sn