L’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis accueille la deuxième édition de la conférence ouest-africaine sur les énergies renouvelables. Une centaine de chercheurs venant d’horizons divers prennent part à ce conclave qui pose l’État des lieux et les perspectives du développement des énergies naturelles.
En plus de spécialistes du Mali, du Niger, du Burkina Faso, des experts de la France et de l’Allemande participent à ces échanges. Amsata NDIAYE, enseignant à la section de physique appliquée de l’UGB, a invité le Gouvernement sénégalais à « réaménager » sa politique énergétique en vue d’intégrer les hydrocarbures récemment découverts au large du pays. « Le Sénégal avait pris l’engagement d’assurer le mix-énergétique en incluant les sources d’énergies renouvelables et notamment, le solaire », a-t-il rappelé.
Avec la nouvelle donne, M. NDIAYE, estime que les chercheurs, universitaires et professionnels du secteur doivent « travailler sur la problématique » pour permettre à l’État de trouver bonne adéquation entre les différentes sources d’énergie à sa portée.