La Conférence des ministres de l’éducation des Etats et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN) entend apporter sa contribution à la dynamique mondiale visant l’amélioration des systèmes éducatifs, a affirmé, mercredi, son secrétaire général, Abdel Rahamane Baba-Moussa. ’’La CONFEMEN entend apporter sa contribution dans la dynamique mondiale visant l’amélioration des systèmes éducatifs’’, a-t-il notamment dit au cours d’un atelier organisé à Saly-Portudal (Mbour, ouest).
Cette rencontre de trois jours (19-21 janvier) porte sur la présentation de l’étude sur les plans sectoriels de l’éducation des pays cibles de l’Observatoire de la qualité de l’éducation (OQE) de la CONFEMEN à l’épreuve du quatrième pilier de l’Objectif de développement durable (ODD 4). Abdel Rahamane Baba-Moussa rappelle que la CONFEMEN a pour rôle d’accompagner les pays dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques éducatives efficaces et efficientes qui permettent d’avoir une éducation inclusive et de qualité pour tous.
Il a relevé que cette organisation se trouve ‘’dans une phase charnière de son histoire’’, car sortant d’une phase d’élaboration d’un plan d’action annuel pour aller vers une phase d’élaboration d’un plan d’action quinquennal. Il explique qu’’’il fallait prendre en compte les réalités auxquelles les pays sont confrontés pour pouvoir définir notre action’’.
Il précise que ce sont les plans sectoriels de l’éducation élaborés dans les années 2015 et arrimés à l’ODD 4 qui servent de documents de base de la plupart des pays pour conduire les politiques éducatives.
M. Baba-Moussa a signalé que la CONFEMEN a ‘’commandité une étude sur les plans sectoriels de l’éducation de quatorze pays’’ dans lesquels elle intervient.
L’objectif est de ‘’permettre de voir dans quelle mesure les ODD 4 qui vont être validés en 2030 ont été intégrés dans le plan stratégique, d’une part, et d’autre part, voir également si les pays, depuis 2015, sont en train de faire les efforts qu’il faut pour mettre en oeuvre ces objectifs-là’’. Il a rappelé que le financement constitue une question ’’importante et cruciale’’.
D’après lui, les débats qui ont eu lieu montrent que dans tous les pays, la question du financement se pose, puisque certains pays investissent beaucoup et n’obtiennent pas de résultats alors que d’autres investissent peu mais obtiennent quand même des résultats.
aps.sn