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Concours ENA : 7 astuces pour passer les épreuves d’admissibilité

Concours ENA 2020/concours ENA 2019

Le concours d’entrée à l’école nationale d’administration (ENA) figure parmi les plus prisés au Sénégal, sans doute parce qu’il garantit l’accès direct et confortable à l’emploi. Il accueille à chaque fois qu’il est ouvert un nombre considérable de candidats qui rivalisent d’ardeur pour réussir. A la pléthore des listes de candidature, le premier filtre pensé par l’organisateur du concours est l’épreuve des tests psychotechniques. Les résultats de ces tests publiés le 20 août 2016 montrent bien l’efficacité du filtre qui a fait échouer bon nombre d’inscrits au départ. « Que devrais-je faire maintenant pour passer l’étape des épreuves d’admissibilité ? » Voici une question que pourrait se poser ceux qui ont réussi aux tests psychotechniques. C’est la raison pour laquelle nous leur proposons cet article intitulé Concours ENA 7 astuces pour les épreuves d’admissibilité.

Concours ENA 7 astuces pour les épreuves d’admissibilité

Se préparer, sans se bourrer le crâne

Il est bien connu qu’à l’examen, les candidats autorisés à passer un deuxième ou troisième groupe d’épreuves sont toujours ceux qui subissent le plus de pression. Ceux qui ont échoué ont déjà rangé leurs affaires, tandis que les admissibles, eux, continuent de cheminer sur une voie incertaine. Face à la pression, la plupart des candidats ont tendance à verser dans la « gloutonnerie livresque », en d’autres termes dans une documentation qui finit finalement par devenir indigeste et non assimilable. C’est une grosse erreur car une telle pratique, en plus d’être difficile pour l’impétrant, ne garantit guère le succès. Il est évident que la documentation a une importance capitale, mais il y a un élément non moins crucial que l’on oublie souvent : la méthode. Évidemment, chacun a sa méthode, mais il est préférable de privilégier celles reposant sur : une lecture consciencieuse de ses supports, l’exploitation des anciennes épreuves du concours, une discussion attentive avec ceux qui ont réussi au même concours de par le passé et… du repos. A défaut d’avoir une bonne méthode, le candidat s’expose à ce qu’on pourrait appeler le « bon en avant ». Il se gave de contenus qu’il n’arrive jamais à utiliser correctement le jour de l’épreuve. Pensez-y !

Ne penser qu’à la réussite

La peur de souffrir est pire que la souffrance elle-même. L’issue d’un concours est nécessairement double, mais le fait de penser à la possibilité d’échouer ne favorise que de l’anéantissement. Même à la guerre, les soldats qui développent une pensée lugubre, faite d’une forte probabilité de trépasser, ne rentrent pas chez eux. Ils finissent par tomber au champ de bataille. La comparaison, ici, n’a qu’une valeur indicative, mais il faut bien croire qu’un mental d’acier et la zen attitude restent utiles devant toutes épreuves. À l’examen, le candidat qui définit lui-même à l’excès ses chances de succès a toujours plus de chance de réussir. L’inverse est aussi valable. La raison n’est pas à chercher très loin : elle est liée au fait que l’esprit humain croit plus facilement à ce qu’on lui demande de croire avec insistance. C’est une question d’estime de soi qui permet de se concentrer davantage sur ses potentiels que sur ses limites. Concentrez-vous juste sur vos capacités et travaillez à corriger vos limites. Les exercices que vous traitez peuvent vous y aider.

Le jour j, arriver à l’heure

On reproche en général au sénégalais, et parfois à l’africain, d’être un bon retardataire. Quand on formule ce reproche, beaucoup de personnes s’offusquent ou trouvent un alibi pour se dédouaner. Au fond, chacun se sait ; inutile donc de s’épancher là-dessus. Que vous soyez concerné par ce reproche ou non, sachez que le jour de l’examen, le fait d’arriver en retard ne vous procurera que des ennuis. En période hivernale, cela pourrait passer si l’on reste sur le fait que l’organisme ne transpire pas énormément en raison du froid. Mais en période estivale, le premier désagrément que subit le retardataire est la sueur intempestive. À la gêne qu’il devra supporter, le candidat ajoutera un lot de frustrations intérieures, sans compter le fait qu’au-delà d’une certaine durée, le retard peut entrainer un refus au candidat d’accéder à la salle d’examen. Si cela devait vous arriver, tous les efforts que vous avez déployés pour parvenir à votre niveau actuel seraient voués aux gémonies. Prenez vos précautions, surtout si vous habitez loin du lieu de votre convocation.

Produire un devoir simple, sans banalités

Il existe beaucoup de personnes qui pensent qu’il suffit d’être complexe dans leur verbe pour séduire leur lectorat. Elles se trompent. Rien ne vaut la simplicité. Des auteurs comme Paulo Coelho sont tellement simples dans leurs écrits que leurs œuvres sont accessibles à tout public. La conséquence est que leurs publications se positionnent facilement comme des best-sellers. Pour autant, écrire tout en étant simple n’équivaut pas forcément au fait de devoir verser dans le registre de la banalité. L’épreuve est un moment pour convaincre. Les candidats qui y arrivent le mieux sont ceux-là qui en sont conscients et agissent en connaissance de cause. Ils réfléchissent avant d’écrire, convoquent des matériaux divers provenant de leur documentation, élaborent et consolident leurs argumentaires par des exemples illustratifs pertinents et dotés de sources fiables.

Veiller à la bonne présentation de sa copie

Les fautes, bifurcations, ratures, surcharges et autres n’augurent rien de bon. Pourriez-vous être désappointé si quelqu’un d’autre vous présentait une copie à corriger avec autant d’apories ? Si votre réponse est positive, faites attention à votre copie car vous risquez aussi de produire le même effet sur le correcteur chargé de l’examiner. Se hâter pour rédiger n’a en général qu’un seul effet : apaiser l’esprit du candidat surexcité qui vit avec l’effroi de voir l’heure s’envoler sans n’avoir rien écrit. Cette pratique réfère au culte de la quantité, au détriment du contenu qualitatif. Elle est nocive et ridicule. Une fois rendue, la copie devient le seul lien entre le candidat et le correcteur. Il convient de bien tenir soin d’elle avant de s’en départir au profit de l’examinateur. De la ponctuation aux points sur les « i », en passant par les barres aux « t », tout devra y être figuré de façon saine. Il convient également de veiller à commencer par renseigner l’entête de la copie car une copie sans identité devient systématiquement anonyme. Elle aura beau être bien présentée, la bonne note qu’elle portera ne vous sera jamais attribuée.

Bien gérer son temps durant l’épreuve

Lorsqu’on est appelé à passer une épreuve dont la durée est fixée dans le temps, on a la bizarre impression que le chronomètre file plus vite que d’habitude. En vérité, ce n’est qu’une impression, car l’heure comptera en toutes circonstances 60 minutes. À vous de bien gérer votre temps de travail. Le problème, par contre, est que vous pouvez $etre tellement concentré que vous ne sentez plus rien, même pas le chrono lui-même. Une bonne manière de procéder est, d’entrée de jeu, de fixer approximativement le volume de temps que vous devez consacrer à chaque étape de votre travail. Contrairement à ce que beaucoup pensent, le temps de lecture du sujet devra être consistant dans la mesure où un sujet bien cerné devient un peu plus facile à aborder. Viennent ensuite le volume horaire consacré à la réflexion (convoquez des idées, des expériences, des données si nécessaires sans oublier les sources et références) et au travail au brouillon. Vous n’utiliserez la copie à rendre que lorsque vous aurez bien fini d’élaborer son contenu. Point d’hésitation sur une copie à rendre ! Elle devra être saine et bien révisée.

Relire sa copie, avant de la soumettre

« On ne se corrige pas, car on ne lit que ce que l’on a voulu » dit-on. Ces propos doivent vous mettre la puce à l’oreille. En recopiant leur travail sur la feuille de copie, certains – les plus lents à la conception – devront aller vite car le volume horaire autorisé pour l’épreuve s’amenuise. Mais peu importe, quelle que soit la situation, il est utile de toujours trouver le temps de relire sa copie avant de la livrer à la correction. Cette démarche est cruciale pour minimiser les apories en ce sens qu’elle permet d’identifier et de corriger certains manquements rédactionnels (fautes et erreurs notamment commises par inadvertance). À ce stade, il est recommandé de préférer l’utilisation d’un correcteur à encre blanche (ce qu’on appelle blanco) que de faire recours aux ratures et autres surcharges qui ternissent la bonne image de votre copie. N’oubliez pas qu’une copie soigneusement entretenue influe sur la nature de la correction qu’elle va recevoir.

Voilà ! Mais autant dire que cet article n’a pas vocation à paraître exhaustif. Du coup, si vous avez d’autres recommandations ou des expériences pouvant être utiles à nos lecteurs, n’hésitez pas partager. Utilisez simplement l’espace de commentaire ci-dessous pour livrer vos précieux avis.

Conseils élaborés par Dr. Ibrahima Sylla

Written by JournalU

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