Certains passeports ouvrent des portes, d’autres les ferment. C’est le constat que fait Henley, une société britannique qui les classe en fonction de leur « utilité », c’est-à-dire le nombre de destinations auxquelles ils donnent accès sans aucun visa. Dans le peloton de tête, on trouve les « dragons asiatiques » et, dans le peloton de queue, des pays du Moyen-Orient. Dans ce classement, les Etats africains ne sont pas tous logés à la même enseigne.
Si on se fie au classement du Henley Passport Index, les citoyens du monde ont intérêt à être citoyens du Japon, de Singapour ou de la Corée du Sud, les premiers du classement. Ces voyageurs-là ont moins souvent besoin de visas que tous les autres. Ils peuvent atterrir dans quelque 190 aéroports sans visa.
En fin de classement, trois pays du Moyen-Orient : Irak, Afghanistan et Syrie. Eux doivent se contenter d’une trentaine de destinations.
Sur le continent africain, trois pays font mieux que les autres : Seychelles, Maurice et Afrique du Sud. Leurs ressortissants peuvent atterrir dans plus de cent aéroports sans visa.
Les trois derniers de la classe africaine sont, sans surprise, la Somalie, l’Erythrée et le Soudan. Entre les uns et les autres, on trouve les pays francophones. Les Etats de la Cédéao font tout de même meilleure figure que ceux de la Communauté des Grands Lacs.
Henley, qui classe « l’utilité » des passeports depuis 14 ans, constate par ailleurs que deux pays ont fait un grand bond en avant en 2018 : la Chine et les Emirats arabes unis.
rfi.fr